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AMOURS, A MORT -PAUL VAN MULDER- (THEATRE LES RICHES CLAIRES)

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Amis de l'émission/blog " Les Feux de la Rampe" , bienvenue à Vous pour rejoindre une chronique particulière.

AMOURS, A MORT – PAUL VAN MULDER

Le récit effrayant d’une quête d’amour et de reconnaissance.

LE PROJET

PVM_Amours +á Mort_2.jpg

Paul Van Mulder (auteur et comédien du spectacle) : Dans mon premier texte « La solitude d’un acteur de peep-show avant son entrée en scène,», je parle d’un travailleur précaire qui témoigne de sa difficulté à trouver sa place dans notre société. Il parle de sa solitude, de sa précarité et de l’humiliation qu’il accepte pour se sentir exister.

Depuis que j’ai écrit ce texte en 2007, la violence subie par les travailleurs ne fait qu’augmenter et notre société de moins en moins généreuse, crée d’avantage d’exclusions et de pauvreté.

Avec ce nouveau projet « Amours, à morts » j’ai été inspiré par ces tueries de masses où l’on massacre des gens uniquement pour exprimer sa haine, son mal d’être…Ces tueries sont, à mon sens, les événements les plus marquants, les plus interpellants et les plus fous de notre société.

Cette création est un monologue où la parole est donnée à un personnage librement inspiré de ces tueurs.Il nous parle de son besoin de reconnaissance : « Regardez-moi, je tue, j’existe », de sa folie suicidaire, de sa quête d’amour, de sa volonté de fuir l’humiliation. Il espère que sa souffrance se finira par une mort violente qui lui apportera enfin l’amour et la célébrité tant recherchés.

Ce personnage n’est pas le porte-drapeau d’une classe sociale, ni d’un peuple, ni d’une religion. Il veut seulement fuir l’humiliation supposée en commettant les pires horreurs.

Il est émouvant, seul en scène, dans une lumière tamisée. Il nous montre bien sa souffrance, sa cruauté.

Un grand comédien qui vit intensément son personnage, très difficile à interpréter.

On assiste à un descente aux enfers , une perte pathétique de repères.

Après "La solitude d'un acteur de peep-show avant son entrée en scène", Paul Van Mulder poursuit son témoignage sur la nature humaine soumise  à la violence engendrée par notre société.

 ....une nuit , je suis seul dans la rue...et je marche calmement.. je ne pense  à rien...je me sentais bien...au bout d'un moment j'arrive dans une ruelle..je vois une maison à peine éclairée...et je ne sais pas ce qui se passe dan ma tête...mais tout à coup je me sens obligé d 'y entrer...je ne suis plus maître de moi...cette maison m'appelle...je dois y pénétrer...

 

NOTE D’INTENTION - PROPOS  VIBRANTS !

PVM_Amours +á Mort.jpg

Paul Van Mulder : Dans cette nouvelle création je veux donner la parole à un tueur de masse, celui qui tue pour être aimé, pour être regardé et se sentir exister. Je pourrais aussi l’appeler le tueur selfie, qui crie « Regarde-moi ! Filmez-moi ! Je tue donc je suis vivant ! ».

 Que s’est-il passé dans notre société depuis quelques années pour arriver à cette violence extrême ? Pourquoi crée-t-elle cette nouvelle race de tueur psychotique et narcissique ?Ils sont animés par un désir inextinguible de tuer le plus de personnes possibles dans les écoles, les lieux confessionnels, les centres commerciaux.

Ce nouveau genre de tueur est sans doute le produit de notre modernité.

Il est le résultat de l'individualisme poussé à son paroxysme. Le plus souvent ayant eu à souffrir d'humiliations multiples, d'une enfance brutale et donc d'une image dépréciative de lui, il veut se venger d'une société ou d'une catégorie d'individus (réelles ou imaginées) qui a cherché à le dévaloriser. C'est ainsi que l'on voit une accélération de ce phénomène à travers le monde.

Bref ces tueurs de masse ne sont pas un phénomène marginal. En 30 ans, plus de 120 tueurs de masse ont fait des milliers de victimes en Occident. A eux seuls, ils ont tué plus de 1000 personnes et en ont blessé un peu plus de 1200 entre 1984 et 2016.

Il ne s’agit plus de faits divers, mais d’une violence problématique installée dans notre société que l’on doit combattre.

Ce phénomène m’intéresse au plus haut point, car j’aime parler de notre société de plus en plus inégale, excluant et implacable où les plus fragiles sombrent dans un chaos et une désespérance de plus en plus violente.

Pour cette création j’ai choisi la forme du monologue.

Le personnage librement inspiré de ce phénomène vient parler de l’inexplicable, et j’espère que cette confession atteindra une humanité où chacun se sentira concerné. En tout cas c’est l’objectif souhaité.

Le monologue est pour moi la meilleure façon de communiquer avec les spectateurs, car il permet au personnage de parler sans artifice. Il est là, seul, face au public. Il s’agit d’un choc frontal, pas d’échappatoire, pas d’ornement. Le personnage avec sa seule manière de dire et de raconter l’inénarrable, doit convaincre le spectateur et tout faire pour qu’il se sente concerné.

 L’essentiel du travail est donc axé sur l’interprétation où l’acteur déploie son fil narratif comme un funambule sans enjolivure aucune avec pour seul objectif de toucher, d’interpeller. Il doit être un lanceur d’alerte.

 Pour aborder ce travail délicat j’ai choisi un regard extérieur en la personne de Bénédicte Davin. Sa grande expérience dans ce domaine m’accompagne pour trouver le ton et la forme juste.

En conclusion, si j’ai eu envie d’écrire et de porter à la scène « Amours à mort », c’est que je crois que ces tueurs de masse font partie des signes avant-coureurs montrant que notre société malade, remplie de peur et de misère, se dirige inexorablement vers le populisme et les partis de l’extrême droite.

Plus jamais ça, nous l’avons entendu mille fois. Mais le temps avance et les hommes changent. Ou justement non, ils ne changent pas, le monde change.

 C’est pour toutes ces raisons, et pour l’urgence de la situation, et parce que je pense aussi que le théâtre doit être un vecteur qui ouvre les consciences que je me permets d’aborder ce sujet difficile, avec toute l’humilité possible, mais aussi avec toute l’importance requise.

AMOURS , A MORT / PAUL VAN MULDER

Visuel Amours à mort.jpg

GENERIQUE

De et avec Paul Van Mulder

Regard extérieur : Bénédicte Davin

Création sonore : Monique Gelders

Scénographie  : Jean-Pierre Friche

Photo : Joanna Van Mulder

Jusqu’au 01/04/17

THEATRE LES RICHES CLAIRES

Rue des Riches-Claires 24 – 1000 Bruxelles

Infos Réservations : 02/ 548 25 80(OSCAR)

Amis de l'émission/blog " Les Feux de la Rampe " ,  merci de votre intérêt à cette chronique  présentée aujourd'hui sous une forme de documentaire,  écrit et animé par ce  brillant conteur.

Notre moment de séparation : "JOHN TRAVOLTA,  LE MIRACULE D'OLLYWOOD , une star planétaire à l'ère disco. John Travolta a su se réinventer , notamment grâce à Tarantino: portrait du vertuose de la danse  et du come-back. Intéressant !

Bonne soirée à Vous et à tout bientôt .

Roger Simons


 


 

 

 

[1] Voir Grand-peur et misère du IIIe Reich, Bertolt Brecht.


J'Y SUIS , J'Y RESTE- VINCY & VALMY - (KAPELLEVELD)

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Amis de l'émission/blog " Les Feux de la Rampe",bienvenue à Vous !

Je vous propose une pièce délirante des années 50: "J’Y SUIS , J’Y RESTE" 

Les auteurs : Raymond Vincy & Jean Valmy

Une comédie de boulevard créée au Théâtre du Gymnase – Paris- le 20 décembre 1950.

Une pièce qui a été reprise des tonnes de fois, surtout en France mais aussi en Belgique.

C’est à Liège , au Théâtre Royal du Gymnase ( théâtre où j’ai joué plusieurs années) que j’ai vu pour la première fois cette pièce.

 J’Y SUIS, J’Y RESTE !

   Virginie-Delaby-Photographe-Jysuisjyreste_0993.jpg

Les deux auteurs n’ont eu aucune ambition sinon ce n’est celle d’amuser le public. Et ils y sont drôlement parvenus.

Le Théâtre de Boulevard a triomphé pendant des années.

Il a quelque peu disparu ou tout au moins oublié , plus à la mode.

Le rire au Théâtre est devenu rarissime. Il faut un théâtre comme le T.T.O (Théâtre de la Toison d’Or) pour encore   programmer ce genre de pièce. Et c’est tant mieux !

J’Y SUIS , J ‘Y RESTE

J’ai vu la semaine dernière au Kapelleveld (Woluwé St Lambert) cette fameuse compagnie théâtrale, Comédie des Boulevards , mettre à l’affiche cette pièce hilarante !

Ce ne sont pas des amateurs, non, ce sont des professionnels de talent.

Vous vous souvenez de l’émission « Au théâtre ce soir » ?

Claudie Rion aussi s’en souvient. Elle a été élevée par Maria Pacôme, Jean Le Poulain , Marthe Villalonga, Jacqueline Maillan, Bourvil, Serge Michel, Christiane Lenain, … et bien d’autres.

Suite à cette éducation, elle a eu l’idée de remettre le style au goût du jour. Entourée d’une troupe de joyeux lurons en manque de comédies, et toute la troupe décident de reprendre les grands vaudevilles d’une époque révolue.

C’est la crise ! Qu’à cela ne tienne, le public a plus que jamais envie (besoin) de rire, de s’amuser, se divertir et mettre ses soucis de côté le temps d’une soirée.

Cette troupe s’est lancée dans une formidable aventure, vrai défi, depuis 2016 : créer un «Théâtre pour rire )

Ils ont relevé ce défi en 2016 avec la pièce très connue de Jean Marsan «  Le noir te va si bien » Ils ont gagné !

Ils triomphent en 2017 avec la pièce de Raymond Vincy et Jean Valmy. Ils triomphent et ils le méritent .

Une troupe qui connaît le mot et qui l’utilise : LA PASSION !

Merci à Olivia Geirnaert, Directrice de la Troupe , enthousiaste envers ce projet.

 Virginie-Delaby-Photographe-Jysuisjyreste_1015.jpg

« J’Y SUIS, J’Y RESTE » une joyeuse comédie agrémentée d’imbroglios, de situations cocasses et de dialogues croustillants.

 Encore quelques représentations cette semaine. Profitez-en et allez découvrir ce théatre du Kappelleveld.

Virginie-Delaby-Photographe-Jysuisjyreste_1285.jpg

 DECOUVERTE DE LA PIECE- SYNOPSIS... long synopsis...pour le plaisir...

Dans un château du Périgord, règne la Comtesse Apolline de Mont-Vermeil, despotique, allurale et un tantinet hurluberlue. Tout se ploie devant elle, depuis son charmant neveu vétérinaire jusqu'à la belle et ambitieuse Gisèle, demoiselle de compagnie, jusqu'à la jolie soubrette (cervelle de linotte et coeur de moineau), jusqu'au digne majordome... Digne ? Hum ! Il y a dans l'oeil de ce zélé serviteur une lueur canaille. Ayant réussi à donner à la Comtesse le goût des courses, il lui conseille cyniquement, tous les toquards et non moins cyniquement, encaisse les paris de sa patronne au nom d'un bookmaker imaginaire ! Et voici que vont faire irruption dans le noble manoir deux personnages peu aristocratiques: tout d'abord Antoinette, dite Nénette, propriétaire d'un restaurant -bistrot des Halles, plantureuse créature dans les veines de laquelle coule à coup sûr le sang de la mère Angot et de sa cousine "jumelle" Madame Sans-Gène... et puis, Jules, un gars costaud et "sympa" qui n'a de penchant ni pour les cravates, ni pour les belles manières et qui est à la fois le barman du caboulot géré par Nénette et le fiancé de la patronne. C'est lorsqu'elle a voulu passer des fiançailles aux épousailles que Nénette a appris avec stupéfaction que pour l'état civil elle était déjà mariée... avec le Baron Hubert de Mont-Vermeil qu'elle n'a jamais vu ! A la vérité, ses papiers d'identité lui ont été volés naguère et grâce à eux, une inconnue a pu se faire épouser sous son nom par le naïf Baron, puis elle a disparu dans le maquis de l'Aventure ! En venant au château des Mont-Vermeil, Nénette s'imaginait un divorce amiable mais il ne peut être question de divorce chez les Mont-Vermeil. Et ce jour-là moins que jamais, car on attend un visiteur ...

Suite sur scène... Et quelle suite...!

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J'Y SUIS... J'Y RESTE !

Comédie en 3 actes de Raymond VINCY et Jean VALMY.

Avec : Jacqueline Paquay, Claudie Rion, Audrey Devos,

JP Clerbois, David Macaluso, Benoît Strulus, Bernard Lefrancq et c’est Bernard Lefrancq , le metteur en scène .

C’est tout dire ! C’est drôle ! C’est plein de gags !

Plus de deux heure de spectacle...Plus de deux heures de  fou-rires !

Bravo à tous !

J’Y SUIS , J’Y RESTE

Virginie-Delaby-Photographe-Jysuisjyreste_1082.jpg

La pièce est gaie, les situations sont drôles, le dialogue a de l’esprit et les auteurs à aucun moment n’ont manqué ni de goût, ni de tact.

Un éclat de rire , une cascade de situations plus burlesques les unes que les autres habilement traitées par les auteurs.

A tout cela , il faut ajouter des séquences-gags écrites et imaginées par la Troupe .

Les sept comédiens sont parfaits. C’est souvent excessif, mais pour une pièce semblable , c’est tant mieux.

Le décor est de qualité. L’intérieur d’un château.Avec  un brillant domestique...

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Et encore Mesdames , une série de robes-époque 50- magnifiques.

Une pièce boulevardière qui ne déçoit pas et qui plaît par son esprit , son astuce , ses comédiens et son metteur en scène, ses quiproquos , ses rebondissements.

On vient à ce spectacle pour s’amuser...

Et bien , croyez-moi, on s’amuse...

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J’Y SUIS, J’Y RESTE

Un plat substantiel !

Jusqu’à dimanche prochain.

Infos et Réservations : 0494/47.48.07

COMPAGNIE DES BOULEVARDS

Avenue A.Dumont 10 , Woluwé St Lambert 1200 Bruxelles

 

 

 

 

 

 

APRES NOUS LES MOUCHES - STEPHANE BISSOT - (THEATRE PETIT VARIA)+CHANTAL GOYA

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Amis de l’émission/ blog «Les Feux de la Rampe »  bienvenue auprès de cette femme merveilleuse qui répond au nom de Stephane. Oui, un prénom masculin, cela arrive.

 

Ce récit librement autobiographique de Stéphane Bissot retrace le portrait et le destin de personnages drôles, profonds et attachants qui sont chacun le maillon d’une chaine de transmission visible ou invisible...

Le spectacle embrasse la vie en même temps qu’il enlace la mort...

    Stephane Bissot Copy Julian Hills 3.jpg

Il y a d’abord une mère, indépendante, dessinatrice et aimante. Il y a ensuite un père, footballeur, remarié et peu présent. Il y a aussi une grand-mère, très présente et à l’écoute. Puis il y a les sandwichs mous aux enterrements, leurs lots de larmes et de tendresse.

Il y a des pingouins endiablés qui s’élancent sur la piste de danse. Et puis surtout, il y a une artiste, une femme généreuse et entière qui nous livre une histoire de famille et de transmission, un chemin de vie anodin mais terriblement touchant.

Stéphane Bissot s’entoure des âmes qui ont peuplé sa vie et nous dresse, à travers ce récit librement autobiographique, le portrait de ces êtres drôles et attachants.

Dans cette chevauchée pleine de vitalité, d’humour et de douce folie, l’actrice nous entraîne au cœur de ses souvenirs parsemés de ruptures et de disparitions, de bonheurs et de chagrins, d’espoirs et de déceptions.

 « Après nous les mouches » nous fait virevolter dans les âges, les époques et les histoires de sa famille, où l’amour et la mort semblent inéluctablement et étrangement enlacés. Comme si l’un passait sans cesse le flambeau à l’autre pour former une chaîne et perpétuer à travers les rêves, les pleurs et les rires, la flamme de la vie. Un texte aussi émouvant que drôle, et une mise en scène qui, avec le son et l’image, lui donne un relief cosmogonique..

.APRES NOUS  LES MOUCHES

  Stephane Bissot Copy Julian Hills 1.jpg

Stéphane au regard merveilleux.

Elle nous confie sa vie avec une tendresse adorable.
Nous sommes conquis, nous spectateurs qui l’écoutons avec un plaisir inoubliable.

Elle joue sa vie ? Non, elle l’a revit intensément.

On sourit, on rit mais on a des moments émotionnels.

RENCONTRE EXCEPTIONNELLE (EXTRAITS)

(Emilie Gabele-Théâtre Varia - interroge Brigitte Bailleux(metteuse en scène) et Stéphane Bissot (l’écrivaine, la comédienne)

E.G : Stéphane, peux-tu retracer la genèse de ce projet ?

Stéphane Bissot) : J’ai commencé à écrire ce texte sous l’impulsion d’un camarade et ami, Bruno Petit, qui est producteur de cinéma. Il avait très envie de me voir en scène dans un solo et m’a donné des outils pour écrire le texte.

E.G : As-tu écrit dès le départ ce texte en vue de le jouer ?

S.B. : Oui, je voulais le porter à la scène. Mais au départ, je pensais m’illustrer dans un one woman show, dans de l’humour, pas du tout dans un récit autobiographique. Je suis avant tout une actrice qui interprète les textes des autres. Bruno m’a questionnée et peu à peu le désir de partager mes questions sur le monde a commencé à bouillir en moi. Je me suis donc mise à écrire. Bruno a suivi tout le processus d’écriture. La gestation du texte a mis deux ans, mais je l’ai écrit en deux mois. Le texte est d’ailleurs bien plus long que ce que nous présentons sur scène.

E.G : » Après nous les mouches » est un récit librement autobiographique. De quoi y parles-tu exactement ?

S.B. : J’y raconte les ruptures, les pertes et les morts de personnes proches. C’est une histoire de rite de passage, de transmission. Que nous reste-t-il quand ces personnes ne sont plus là ? Il s’agit aussi d’apprivoiser la mort, de la regarder en face, de vivre avec elle.

E.G : Peux-tu expliquer le titre du spectacle ?

S.B. : C’est une interrogation sur la vie, sur la mort, sur ce qui nous constitue, sur le lien entre les deux grandes étapes qui sont la naissance et la mort. « Après nous les mouches » est une image très crue pour parler de la mort. En effet, au premier degré, après nous, il n’y aura plus que des mouches. Ma grand-mère disait beaucoup ce petit adage populaire, notamment pour m’alléger le cœur quand je pensais trop aux malheurs du monde. C’était sa façon de me dire « Carpe diem ».

E.G : Peut-on qualifier ce spectacle de récit initiatique ?

S.B. : C’est initiatique pour le personnage qui le traverse. . Je voulais rendre une place à chaque malheur et à chaque étape difficile à passer – d’autant plus que la mort est un passage obligé, qu’on le veuille ou non. Ce sont des étapes qu’il faut prendre avec soi et qu’il faut transformer. C’est une forme d’initiation dans la vie des vivants qui croisent des morts. Mais j’espère que le spectacle ira vers une forme d’ouverture. Je ne veux pas que l’on reste dans la détresse de la peur de la mort.

B.B. : Je ne parlerais pas de récit initiatique. Ce n’est pas tout le chemin de la vie de Stéphane qui nous est conté. Ce sont davantage des épreuves par lesquelles passe un personnage et qui vont transformer ce personnage

E.G : Le texte évoque des épisodes intimes et douloureux. N’est-ce pas difficile de les livrer sur scène ?

B.B. : Il y a la distance de l’écriture. Ces épisodes se sont déroulés il y a quelques années, de même que le texte a été écrit il y a quelques années. Nous ne sommes plus dans le vif de la douleur. Mais il est vrai que sur le plateau, j’essaie que Stéphane aille rechercher ce vif de la douleur pour qu’il y ait une véritable implication. Si Stéphane parle de ces moments douloureux, c’est parce qu’il y a une nécessité, une charge. Elle n’en parle pas de manière désinvolte. Il faut trouver la bonne distance pour que le spectateur puisse à la fois être ému par l’histoire et ce personnage qui se raconte sur scène, et à la fois être renvoyé à des émotions que lui-même connaît. Bien entendu, nous travaillons tout cela avec pudeur et distance, mais la pudeur elle - même doit pouvoir aller dans des moments d’impudeur.

S.B. Ces événements douloureux sont arrivés il y a dix ans et j’en ai fait une construction écrite. Je suis dans le travail et je me sens avant tout actrice. Mon présent est de créer un spectacle avec mes partenaires et de raconter cette histoire à des gens. Chaque mort est abordée de manière singulière, autant dans l’écrit que dans le traitement scénique. Le spectacle ne traite d’ailleurs pas de LA mort, mais des morts qui jonchent une vie, des relations avec les personnes qui vivent et qui partent. Bien entendu, certains moments du spectacle, certains passages aigus créent en moi de grandes émotions qui sont nécessaires, qu’il faut dépasser et rendre à la salle. Le public doit pouvoir revivre cette histoire à travers son propre imaginaire. Ce projet veut convoquer les vivants et les morts des uns et des autres.

B.B. : Il me semble important d’insister sur le fait que ce spectacle n’est en rien mortifère. Au contraire, c’est un véritable souffle de vie qui s’en dégage. Nous sommes face à quelqu’un de vivant qui raconte une histoire où il y a des morts. Il y a aussi un côté autofiction important à souligner : le personnage est Stéphane Bissot qui se raconte sur scène. Nous ne sommes pas dans un psychodrame.

E.G : À côté de ces passages sensibles, il y a aussi beaucoup d’humour ?

S.B.: Oui, il y a des images drôles, d’autres poétiques ou surréalistes... L’humour reste un regard singulier sur une situation. Des rires peuvent apparaître dans une situation dramatique comme des pleurs dans un moment très gai. J’ai beaucoup cherché ces paradoxes-là dans l’écriture car ils créent du relief. D’un coup, tu n’es pas là où l’on t’attend. Il faut chercher la tension, la contradiction.

 APRES NOUS LES MOUCHES

 Une chevauchée pleine de vitalité et d’humour à travers les gens d’une famille.

 GENERIQUE

 Jeu texte : Stéphane Bissot

Création video interactive : Thomas Israel

Création sonore : Marc Doutrepont

Conception : Stéphane Bissot , Brigitte Baillieux, Thomas Israel , Marc Doutrepont

Mise en scène : Brigitte Baillieux

VISUEL APRES NOUS LES MOUCHES - Copyright Kika Nicolela.jpeg

 APRES NOUS LES MOUCHES

 Jusqu’au 25/03/17

 THEATRE PETIT VARIA

Rue Gray 154 _ 1050 Bruxelles

Infos Réservations : 02 / 6403550


Amis de l’émission/blog «  Les Feux de la Rampe » , mille mercis de votre présence au blog.

Notre moment de séparation :  Ce soir à 20h25 sur LA DEUX/RTBF , l'émission de Joëlle Scoriels " 69 minutes sans chichis ".

Le plaisir de revoir  CHANTAL GOYA, véritable star adorée du public  dans les années 70/80.

Bon plaisir à Vous et à tout bientôt .

 

ROGER SIMONS

 

 

 

 

 

PAS PLEURER-LYDIE SALVAYRE- ( THEATRE DE POCHE)

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Amis de l’émission/blog «  Les Feux de la Rampe » , bienvenue à Vous.

 

« Votre lettre m’enchante. Que vous ayez le désir de monter ce  « Pas Pleurer », juste par nécessité , m’enchante. Et que vous donniez le rôle de Montse à la femme que vous aimez m’enchante tout autant »

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« Pas pleurer » Prix Goncourt 2016.

Une œuvre   littéraire adaptée pour le théâtre !

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LA PIECE AU POCHE

Il s'agit du récit par Lydie Salvayre, de l’histoire de sa mère Montserrat, - dite Montse -, plongée dans la guerre civile espagnole, à l'été 1936.

Lydie : Montse, qui avait quinze ans à l'époque, en a aujourd’hui quatre-vingt-dix. Elle est en proie à de gros troubles de mémoire, et a tout oublié de sa vie, excepté cette courte période.

Devant sa fille, avec qui elle partage « une petite anisette » qu'on devine strictement interdite par les médecins, elle raconte son petit village perdu en Catalogne. La vie n'y a pas changé depuis le Moyen-Age, rythmée par les récoltes d'olives, les fêtes de village, les mariages arrangés, son frère Josep, fraîchement converti aux thèses anarchistes et son rival stalinien Diego, les disputes familiales, les premières tentatives de collectivisation, l'irruption de cette idée que, peut-être, tout pourrait changer… Puis la guerre et l'exil... d’Espagne vers la France

« Pas pleurer», c'est l'injonction que répète Montse à sa petite fille serrée contre elle, sous les bombardements fascistes et dans le dénuement le plus total, alors qu'elle fuit son pays, l'Espagne, qui tombe aux mains des franquistes.

« Pas pleurer», c'est aussi ce que dit Lydie Salvayre, alors qu’il y a toutes les raisons de pleurer devant la bêtise humaine, aujourd’hui comme hier. Ne pas baisser les bras. Ne pas avoir peur.

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INSERE

« De que temes, cobarde criatura ? De que lloras, corazon de mantequillas ? »

«De quoi as-tu peur, lâche créature ? De quoi pleures-tu, cœur sans armure ?»

Cervantes (Don Quijote, II, 29)

Lydie Salvayre : Je viens du Sud-Ouest de la France, région où ont émigré de nombreux Espagnols à cette époque, et qui porte encore dans sa vie politique, associative, militante, les séquelles de la guerre d'Espagne. Durant l’hiver 1939, ce sont environ 500 000 personnes qui ont afflué par les Pyrénées, dans des conditions terribles et avec un « accueil » qui est encore une honte sans nom pour la France.

Ces réfugiés ne peuvent bien entendu que nous rappeler l'actualité la plus brûlante.

Ma compagne, Marie-Aurore d’Awans, est Catalane d'origine, par sa mère Maria Dolores Aixandri. Elle est totalement bilingue, a vécu et retourne très régulièrement en Espagne, à Barcelone et dans le village de sa mère, l'Ampolla, précisément dans la région de celui où se déroule cette histoire. Elle parle parfaitement Espagnol depuis le plus jeune âge, ce qui est nécessaire pour bien appréhender la langue si particulière de ce texte et surtout elle partage avec les femmes de cette histoire une énergie, une fougue, un idéalisme teinté d'humour, qui s'oppose à un désespoir tout aussi radical face au monde et à sa cruauté.

Pas pleurer est donc un cri d'espoir, malgré tout. Malgré le fait qu'on connaisse déjà la fin de l'histoire, ces décennies de plomb qui écraseront l'Espagne jusqu’à la mort de Franco. Quelques jours d'espoir immense ne comptent-ils pas plus qu'un siècle de désespoir ? Voilà la question que pose Lydie Salvayre. Cet espoir qui a traversé le temps et les strates de la mémoire, cet espoir inextinguible d'une vie plus belle, plus lumineuse, est ce qui éclaire ce récit si sombre.

PAS PLEURER/LYDIE ALVAYRE

« Ma mère s’appelle Montserrat Monclus Arjona , un nom que je suis heureuse de faire vivre et de détourner pour un temps du néant auquel il était promis.

Ce soir je l’écoute remuer les cendres de sa jeunesse perdue et je vois son visage s’animer , comme si toute sa joie de vivre s’était ramassée en ces quelques jours de l’été 36, et comme si, pour elle , le cours du temps s’était arrêté le 23 août 1936.

Avis sur le livre publié aux « Editions du Seuil » : Lydie Salvayre entrelace deux voix lyriques(celle de sa mère et celle de Georges Bernanos) avec maestéria. Une fidélité filiale gorgée d’émotion.

Un livre tout passionnant à lire !

Une pièce toute passionnante à voir en ce moment au Poche.

La musique est au centre de l’adaptation théâtrale.

Malena Sardi a travaillé à la composition musicale que l’on entend durant tout le spectacle. Une musique percutante , frappante, saisissante.

Elle est guitariste , un instrument qu’elle travaille souvent à l’archet et qu’elle joue en direct sur le plateau en interaction avec la comédienne , danseuse et chorégraphe Claire Picard.

La danse est l’illustration du souffle libertaire du texte.

C’est impressionnant ! Elles sont remarquables toutes les deux !

Le grand plateau est vide occupé seulement par la musicienne et la comédienne.

En fond de scène , une toile dchirée qui sert de support pour quelques projections.

Une lumière clair-obscur qui évoque la vieillesse de Montse, lumière crue, méditerranienne du village évoqué , une ambiance lumineuse quasi-fantasmatique du Barcelone anarchiste puis soudainement une obscurité totale...

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« Pas pleurer »  est l’injonction que répète Montse à sa petote fille serrée cntre elle , sous les bombardements fascistes et dans le dénement le plus total alors qu’elle fuit son pays , l’Espagne qui tombe aux mains des franquistes...

PAS PLEURER

Adaptation et mise en scène : Denis Laujol assisté de Julien Jaillot

Avec Marie-Aurore d’Awans et Malena Sardi

Création sonore : Malena Sardi

Mouvement (comédie et danse) : Claire Picard

Scénographie : Olivier Wiame

Lumières : Xavier Lauwers

PAS PLEURER

Jusqu’au 08/04/17

THEATRE DE POCHE

Chemin du Gymnase 1a 1000 Bruxelles

Infos Réservations : 02 / 647 27 26

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Amis de l’émission/blog «  Les Feux de laRampe »,merci sincèrement de votre présence au blog.

Notre moment de séparation : Ce samedi 25/03/17  , à  21 h sur TV5 : " Un jour un destin", le magazine de Laurent Delahousse.

A l'affiche : "BARBARA AU-DELA DES APPARENCES  "

Voir et revoir Barbara, c'est toujours une émotion !

A tout bientôt !

Roger Simons

 

 

 

 

 

 

REVE D'ELEPHANT ORCHESTRA ( THEATRE 140 ) + ELTON JOHN

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Amis de l’émission/blog «  Les Feux de la Rampe » , bienvenue à Vous tous...en musique .

 

 Un concert fantastique auquel j’ai assisté hier soir.

Sept musiciens uniques !

Le groupe est immédiatement identifiable par son orchestration atypique, et donc une sonorité particulière.

Didier Levallet (directeur du Festival Jazz en Clusinois) :     Cet orchestre relativement important de sept musiciens produit une musique qui est à la fois d’une grande exubérance, d’une grande générosité, d’une grande liberté, d’une grande rigueur dans l’écriture aussi, très imagée, très joyeuse c’est vraiment un orchestre qui donne du plaisir. C’est une musique qui surprend dans le bon sens du terme, très ouverte à beaucoup de choses, beaucoup d’influences, qui passe du coq à l’âne d’une façon tout à fait naturelle, je ne trouve pas cela artificiel du tout. Aujourd’hui les musiciens ont la possibilité de piocher un peu partout et parfois il s’agit simplement de montages sans intérêt. Ce n’est pas de la world music ça reste du jazz car c’est la façon de faire la musique qui compte quelques soit les sources d’ailleurs je ne pense qu’il y ait d’emprunts littéralement parlant à des musiques extérieures, du monde mais c’est un état d’esprit d’ouverture.

 

Le groupe revisite pour l'occasion des musiques et des textes allant du 14ième à nos jours dans l'esprit du ‘rien ne se perd rien ne se crée, tout se transforme’ d'Antoine Lavoisier.

Jazz-danse-lecture-chant font partie de la palette des couleurs de ce nouveau spectacle librement inspiré d'auteurs et compositeurs comme Jacopo da Bologna, Stravinsky, Messiaen, Marais, Shakespeare, Faulkner, Rimbaud, Picasso, Kerouac, Montaigne, Burroughs...

Tout comme dans les albums précédents où le groupe s’est nourri de multiples influences pour créer ses propres compositions et arrangements, il est à nouveau question d’absorption et d’imprégnation aboutissant à la création d’un répertoire propre et actuel. L’idée n’est évidemment pas de proposer une leçon d’histoire de la musique ou de la littérature, mais plutôt un grand voyage musical, visuel et poétique où le spectateur est invité à perdre ses repères

historiques, musicaux, littéraires dans une nouvelle jungle intemporelle d’un continent imaginaire.

Racasse-Studio

Pour cette formule, le Rêve d’éléphant invite deux autres artistes du Collectif: David Hernandez comme chanteur-danseur et Thierry Devillers, comédien-chanteur.

Absolument extraordinaire !

Il en est de même pour les sept musiciens :

PIERRE BERNARD • flûtes

MICHEL DEBRULLE • batterie // grosse caisse de Binche

NICOLAS DECHÊNE • guitares

MICHEL MASSOT • tubas // trombone // voix

ETIENNE PLUMER • tablas // batterie // percussions STEPHAN POUGIN • bodhran / tuman /congas /derbouka/

batteries

JEAN-PAUL ESTIEVENART • trompettes

STEPHAN POUGIN-  bodhran//tupan//congas//derbouka//btterie

Une soirée que je ne suis pas prêt d’oublier.

 INFO/THEATRE 140

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 Si vous avez un âme d’aventurier , accueillez quelques membres de cet « Eléphant » chez vous pour un concert en appartement avant de retrouver l’animal dans sa plus grande forme sur la scène du 140 ...

Voilà un éléphant léger comme un papillon et puissant comme un scarabée...

A retrouver au plus vite cet orchestre foudroyant !

Si vous désirez des informations sur cet orchestre, appelez le Théâtre140 qui pourra vous donner des renseignements.

L’adresse : Avenue Plasky 140, 1030 Bruxelles –Tél : 02/733 97 08

 Amis de l’émission/blog «  Les Feux de la Rampe » , j’espère que vous aurez aimé ces musiciens-là, ils sont fantastiques et talentueux.

Notre moment de séparation : Ce vendredi soir à 22h45 sur ARTE, un documentaire inédit sur ELTON JOHN, compositeur, pianiste et chanteur pop-rock.

Un artiste très particulier et passionnant à regarder et à écouter.

Bon week-end à Vous et à tout bientôt.

 

 

 

 

 

 

 

 

OLIVIER MAHIANT SUR LE CHEMIN DU BONHEUR...

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Amis de l’émission/blog «  Les Feux de la Rampe » , bienvenue à Vous.

Un jeune musicien -chanteur  , que je vous ai déjà présenté il y a quelques mois, réapparait dans le blog...

 Sur le chemin du bonheur

 OLIVIER MAHIANT

 

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Comédien, circassien, musicien, chanteur powète… Olivier Mahiant est un « touche-à-tout" qui ballade son univers hybride et clownesque dans la rue, les théâtres, les cabarets, festivals, colloques, hôpitaux, prisons, camps de réfugiés.

Depuis ses débuts en 2005, il a joué avec Les Zyrgomatik, Kermesz à l'Est, Touko Sari, Lapsus Lazuli, Clown sans Frontière,… Et en solo dans son rôle de présentateur de cabaret à travers son personnage Pil Poil. 

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Olivier est également auteur-compositeur-interprète de chansons avec lesquelles il tourne son "spectacle de franc son sans chaise" en duo et en quatuor depuis 2015 avec des musiciens de haut vol (Muziek de Singe, Kermesz à l'Est, Timeless Jazz Band, La plus Petite Fanfare du Monde)

Un premier EP (4 titres) est sorti en septembre 2016. Et un premier album (12 titres) sortira en 2018.

Je l’ai vu au cours de deux de ses spectacles.

Il est formidable, talentueux, souriant.

Il a l’art des enchaînements dans ses concerts.

Il y a un accord total entre lui et ses excellents musiciens.

Taillant pour chaque chanson un écrin sur mesure, ce big band de poche aux gammes multisonores et aux instruments parfois incongrus invite ses polyinstumentistes à jouer à la chaise musicale pour déployer leurs enrobages minutieux ponctués de solos déconcertants.

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 Olivier s’engage dans une nouvelle tournée en France et en Belgique.Voici son agenda :

  • 25 mars, Jarny (France), Espace Gérard Philippe, Jarny (France)
  • 26 mars 2017, Château de Gombervaux, Gombervaus (France)
  • 29 mars 2017, Midi-Minuits du Circokot, Louvain-la-Neuve
  • 31 mars 2017, Pianocktail, Bruxelles
  • 12 mai, Citizen Kane, Wavre
  • 20 mai 2017, Nuits de la Musique, Silly
  • 16 juin 2017, Festival Triton, Thon

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 Olivier Mahiant

De la poésie pas piquée des vers sur quelques airs taillés sur mesure par son mini big band éclectique et multisonore dans des ambiances classico-pop, jazzy-rock, reggae-folk, néo-vintage,... 

Écriture goûtue et sensiblement torchée, images à foison, humour en filigrane, pour nous dépeindre des tableaux profondément légers voire légèrement profonds et vice-versa. 

Le spectacle se déploie en aubades rugissantes, inventaires festifs, contemplations bucoliques, hymnes vélorutionnaires… parsemés d'anecdotes croustillantes et d'impromptus incongrus !

LES MUSICIENS

Olivier Mahiant : Voix, guitare, piano

Damien Cao : Guitare, percussion

Benoît Dumont : Basse, contrebasse

Gilles Kremer : guitare, cuivres, scie musicale, harmonica, piano à pouce, percussions

Un spectacle solidement programmé, précis , enthousiamé , avec deux formules différentes :

DUO : Le poète rêveur et cabotin s'acoquine avec un "guitar hero" pour former un duo tout terrain. Déambulant entre ballades classico-psychédéliques, rock à flonflons et valses détonantes, cette équipée improbable vous fera voyager dans les contrées inédites de la chansonnette.

QUATUOR : Taillant pour chaque chanson un écrin sur mesure, ce big band de poche aux gammes multisonores et aux instruments parfois incongrus invite ses polyinstumentistes à jouer à la chaise musicale pour déployer leurs enrobages minutieux ponctués de solos déconcertants.

A noter rapidement son concert du 31/03 au « Pianoktail », 304 rue Haute , 1000 Bruxelles.

Soyez nombreux pour applaudir ce jeune musicien-chanteur au sourire craquant.

Amis de l’émission/blog «  Les Feux de la Rampe » , merci de votre attention sur le blog , musical cette fois.

Et ne manquez pas d’aller découvrir et applaudir Olivier

Mahiant.

Bonne route Olivier.

Notre moment de séparation : Ce soir à 21h sur TV5 , l'émission qui fait revivre Georges Brassens, entouré de nombreux chanteurs .

Une émission fort bien réalisée qui créée l'émission !

En voici un court extrait...

A tout bientôt !

Roger Simons

 

 

 

 

 

 

WHY NOT SAMBA ( CAFE -THEATRE LA SAMARITAINE )

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Amis de l’émission/blog «  Les Feux de la Rampe »  bienvenue à Vous tous . Vous avez un rendez-vous  ce samedi avec la musique samba...

 

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 Si vous aimez la samba , vous serez ravi du spectacle qui vous est proposé en ce moment à la Samaritaine..

Ils sont cinq sur le petit plateau du théâtre.
5 musiciens professionnels qui jouent la samba durant près de deux heures. De la vraie samba !

Du groove, un soupçon de swing, un zeste appuyé d’afrocubain et cela va soi , beaucoup de samba !

L’ensemble devient une musique dynamique , intimiste parfois , souvent festive.

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 Sur scène , la flûte d’Ali Ryerson, musicienne anglaise...

Une flûte qui s’allie au trombone de Sébastien Semal pour des sonorités tantôt suaves , tantôt rudes, accompagnés au piano par Charles Loos , l’un de nos grands pianistes, avec la contrebasse de Jean Borlée.

Essentielles à la coloration de cette atmosphère , les percussions soulignent ce «latin groove » avec la batterie et les percussions de Fred Malempré.

 

 Magnifique de les regarder et de les écouter . Ils nous apportent beaucoup avec cette musique de la samba, la vraie samba !

Je ne vous en dit pas davantage aujourd’hui.Le temps presse. Le dernier spectacle se donne ce soir , samedi 25/03 , à la Sama.

Si vous deviez habiter la région, je vous signale qu’ils joueront dans quelques jours à Spa.

WHY NOT SAMBA

Jusqu’au 25/03/17

CAFE THEATRE LA SAMARITAINE

Rue de la Samaritaine 16 - 1000 Bruxelles

Infos Réservations : 02 / 511 33 95

Je vous laisse en compagnie de ces superbes musiciens , enregistrés au Festival Jazz de Verviers.

A tout bientôt !

Bon week-end.

 

 

 

 

TU TE SOUVIENDRAS DE MOI- FRANCOIS ARCHAMBAULT - (THEATRE LE PUBLIC)

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 Amis de l'émission/blog " Les Feux de la Rampe " , bienvenue à Vous tous, pour la découverte d'une famille et d'une maladie grave..

 

 TU TE SOUVIENDRAS DE MOI

C’est l’une des meilleures pièces qu’il m’ait été donné de voir cette saison16/17. Et ce, sur tous les plans : le sujet (grave) , l’interprétation et la mise en scène...

Cinq comédiens chacun impeccable dans leur rôle, pas facile à jouer.

Un spectacle parfait sans la moindre remarque négative possible.

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INTERROGATION

Pourquoi un homme se souvient-il des détails de guerres lointaines, mais ne reconnait-il pas une personne rencontrée la veille ? Pourquoi oublie-t-il ce dont il aimerait se rappeler, mais ne parvient-il pas à occulter ce qu’il voudrait oublier ? Edouard, ex-professeur d’université brillant et médiatisé, est atteint d’Alzheimer. Il le sait, en souffre mais s’en amuse aussi, et en joue. Lui qui était un pater familias un peu écrasant, devient peu à peu un petit vieux fragile, drôle mais parfois cruel malgré lui. Un fardeau pour son entourage, peut- être... Qui peut, qui doit s’occuper de lui ? Sa femme, sa fille, son nouveau gendre, des inconnus ?

TU TE SOUVIENDRAS DE MOI...

Comment prend-on soin des gens qu’on aime et qui souffrent ?

Un texte à la fois tendre et puissant, qui passe de l’émotion au rire.

Autour d’Alexandre von Sivers , les comédiens sont aussi touchants qu’impressionnants.

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L’AUTEUR : FRANCOIS ARCHAMBAULT

Un jeune diplômé en écriture dramatique de l’Ecole nationale de théâtre du Canada en 1993.

Il a écrit une vingtaine de pièces, les plus connues : » La Société des loisirs »  et « Les Gagnants », textes traduits en allemand, anglais, espagnol, italien, aussi en français pour cette pièce jouée en ce moment au Public.

L’AUTEUR S’EXPLIQUE

François Archambault : Au départ, je voulais raconter une histoire intime, m’inspirant de ma propre relation avec mon beau-père atteint de la maladie d’Alzheimer.

À force de le côtoyer, j’avais envie d’écrire à son sujet, mais je ne désirais pas en soi parler de la maladie ou de ses douleurs. Ce qui m’intéresse bien davantage est le rapport à la mémoire, au temps présent, à la valeur des choses, à la trace qu’on laisse chez les autres. On est dans une période où tout le monde veut laisser une trace de lui-même, veut exister plus fort que l’autre, et le personnage n’échappe pas à cette tendance même s’il pense être le représentant d’une autre époque, où le savoir et la culture comptaient davantage que l’exposition de soi. C’est un personnage plein de contradictions. Je ne voulais pas en faire une victime. Il est affaibli, mais c’est un personnage fort, il ne veut pas disparaître, il veut transcender sa petite existence. Souvent quand on traite de ces sujets-là, on sort les violons. Je voulais plutôt que les situations cocasses causées par la maladie soient perçues comme telles, qu’il y ait du comique.

Dans la vie, la tragédie côtoie le drame constamment. J’ai toujours écrit à partir de cette zone, à partir de cet inconfort. Ai-je le droit de rire ou non devant une situation terrible ? C’est la question que le spectateur se posera pendant le spectacle. Je la trouve saine.

(Propos recueillis par Philippe Couture)

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Le spectacle dure autour des 90 minutes environ. C’est le silence total dans la salle, salle des voûtes bien choisie et conçue pour cette pièce.

Nous, spectateurs, restons à l ‘écoute   , dans la plus grande discrétion. Aucun mot ne nous échappe. Le sujet nous émeut, les acteurs nous fascinent.

La mise en scène de Patrice Mincke (Diplômé du Conservatoire royal de Bruxelles et lauréat du Prix Jacques Huisman) est d’une justesse totale dans la direction des acteurs . Il avait déjà porté à la scène une œuvre de l’auteur québécois François Archambault «  La Société des loisirs ».

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 PATRICK MINCKE (METTEUR EN SCENE)

 Patrick Mincke :« Tu te souviendras de moi »i est un texte intime, sincère et bouleversant. J’aime sa simplicité, dans le sens premier du terme : honnêteté naturelle, sincérité sans détour, franchise.

En effet, François Archambault ne cherche pas ici à créer un objet théâtral novateur ni à nous en mettre plein la vue, il aborde simplement et en toute sincérité des thèmes qui nous touchent. Comment parler sans condescendance à un père qui ne comprend plus les plus simples événements, comment lui accorder assez d’attention sans pour autant s’oublier soi - même, comment vivre avec un héritage familial lourd à porter, jusqu’où faut-il porter le fardeau de la maladie des autres, quel regard porte-t-on sur son propre passé, comment vivre le présent sans la mémoire du passé... ? Les questions soulevées par ce texte ne peuvent que nousconcerner ; elles sont universelles, intimes, essentielles. Pour aborder ces questions, Archambault a eu le talent de réunir cinq personnages riches, complexes et touchants. Ils suscitent tous l’identification, nous ramènent immanquablement à nous-mêmes ou à nos proches. Pas de manichéisme, simplement la vie, avec des personnes cohérentes ayant des personnalités et des points de vue différents. Ces situations universelles, défendues par des personnages de chair qui nous ressemblent, font de ce texte ce que j’appelle du théâtre « utile » : un théâtre « exemplaire » , qui enrichit notre connaissance et notre expérience en nous faisant vivre par procuration des événements auxquels nous sommes ou allons être confrontés, en nous tendant un miroir dont la réflexion nous élève.

(Extrait de sa note d’intention)

 TU TE SOUVIENDRAS DE MOI

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Combien le jeu des acteurs est vrai, sans excès, entrés chacun dans la peau de leur personnage. On en oublie qu’ils sont des comédiens. Ils sont tellement naturels que nous avons l’impression de vivre avec cette famille.

TU TE SOUVIENDRAS DE MOI  ( extrait)

PATRICK – Écoute Isabelle. Je peux le garder, moi.

EDOUARD – Ben oui. Il peut me garder.

ISABELLE – (A Patrick) Ah oui ? Tu ferais ça ?

PATRICK – Ben oui. Pourquoi pas ?

EDOUARD – C’est qui, déjà ?

MADELEINE – C’est son nouveau « mec ».

ISABELLE – Mon nouveau conjoint.

EDOUARD – Ah oui ?

ISABELLE – Tu le connais, je te l’ai déjà présenté.

PATRICK – C’est Patrick.

EDOUARD – Patrick.

PATRICK – Oui.

EDOUARD – Je m’en souviendrai pas de toute façon.

ISABELLE – (À Patrick) Tu devais pas aller jouer au poker avec tes potes ?

PATRICK – Je peux annuler. (À Madeleine) Ca va si je m’en occupe ou bien je suis trop « étranger » ?

ISABELLE – T’es pas « trop étranger », franchement ! MADELEINE – On peut quand même pas dire qu’il fait partie de la famille !

PATRICK – Écoutez, je veux juste aider, moi là. Il n’est pas en phase terminale. Je vais être capable de m’en occuper, je pense bien.

ISABELLE – (À Madeleine) C’est ça ou tu repars avec...

 LES ROLES

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Alexandre von Sivers : Edouard

Benoit Verhaert : Patrick

Jo Deseure : Madeleine

Sandrine Bonjean : Isabelle

Laurie Degand : Bérénice

TU TE SOUVIENDRAS DE MOI

Une pièce bouleversante, percutante et qui touche droit au cœur.

Une pièce qui marie l’humour et l’émotion, la légèreté et la gravité, l’intime et le collectif.

Un magnifique moment de théâtre.

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 RESUME

Pourquoi un homme se souvient-il des détails de guerres lointaines, mais ne reconnaît-il pas une personne rencontrée la veille ? Pourquoi oublie-t-il ce dont il aimerait se rappeler, mais ne parvient-il pas à occulter ce qu’il voudrait oublier ?

Edouard, lui professeur d’université brillant et médiatisé, est atteint d’Alzheimer. Il le sait, en souffre, en joue aussi. Lui qui était un pater familias un peu écrasant, devient peu à peu un petit vieux fragile, drôle ou cruel malgré lui, un fardeau pour son entourage. Qui peut, qui doit s’occuper de lui ? Sa femme, sa fille, son nouveau gendre, des inconnus.

Bien qu'il perde la mémoire, Édouard s'accroche à ses moments de lucidité. Car il refuse de disparaître sans laisser de traces. N'est-ce pas là le désir de la plupart des humains?

Sa femme épuisée de l'avoir à sa charge, décide de le confier à leur fille Isabelle. Celle-ci s'en occupera à contrecœur avec son nouveau chum. Devant le malaise des siens, Édouard va se rapprocher d'une adolescente rebelle, la fille du chum qui se reconnaît dans les idées de l'ex-professeur sexagénaire. 

Leur relation, aussi belle que fragile, est emblématique. Par delà le conflit de valeurs entre les générations, c'est la place du passé dans la société que la pièce aborde. Et comment le passé peut éclairer notre avenir incertain. Une lutte entre la mémoire et l'oubli qui fait écho à un autre combat : celui entre la vie et la mort.

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TU TE SOUVIENDRAS DE MOI : POUR LA SUITE DU MONDE !

Générique :

Avec Sandrine Bonjean, Laurie Degand, Jo Deseure, Benoît Verhaert et Alexandre von Sivers.

Mise en scène et adaptation : Patrice Mincke

Assistanat à la mise en scène : Aurélie TriTrivillin

Scénographie et costumes : Ronald Beurms

Lumière : Alain Collet

Création video : Sébastien Fernandez

Création son : Laurent Beumier

Régie : Pierre Hendrickx

Stagiaires régie : Martin Celis et Gaël Genette.

Une coproduction du Théâtre Le Public et de l ‘Atelier- Théâtre Jean Vilar

TU TE SOUVIENDRAS DE MOI

Jusqu’au 29/04/17

THEATRE LE PUBLIC (salle des Voûtes)

Rue Braemt 64-70 1210 Bruxelles

Infos Réservations : 0800 944 44

Amis de l’émission/blog «  Les Feux de la Rampe », un grand merci pour votre assiduité et bienvenue aux nouveaux visiteurs quotidiens.

Notre moment de séparation : lLe mardi 28/03 à 23h20 sur France 3 :"Le Divan de Marc Fogiel" avec au programme FRANCOISE HARDY qui  évoque sa vie privée et sa vie professionnelle.

Bonne écoute et à tout bientôt !

Roger Simons

 

 

 

 

 

 

 

 

 


CONTE DE FEES-THIERRY LAMBERT - (THEATRE DES RICHES-CLAIRES)+film"SAGE FEMME"

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Amis de l’émission/blog «  Les Feux de la Rampe » bienvenue à Vous...

Approchez!

Une joute verbale incroyable va se dérouler devant vos yeux! Venez assister à la rencontre improbable de deux conteurs que tout oppose...

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 Pas de panique! Les règles sont simples: dans un affrontement sans merci, chaque conteur déploie des trésors d'imagination pour imposer à l'autre sa vision d'une même histoire. 

Le sujet de leur discorde ? le destin d'un petit prince avec pour parents, un roi et une reine, et un château pour foyer!

Cette lutte acharnée voit apparaître, à travers des rebondissements époustouflants et dans l’imaginaire des monstres ailés, une méduse géante, un oiseau alcoolique, un médecin sirupeux que tout Uccle nous envie, une reine un peu dépressive et un château à vendre au plus vite!

Et au milieu de cette guerre fratricide, je suis d'accord avec vous, nous nous posons tous la question :"Mais que va devenir le petit prince? Oserez-vous venir ?"

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Thierry Lambert ( l’auteur) Si nous revenons à la pièce Conte de fées, la présence de cette dualité est manifeste à deux niveaux : premièrement, par la forme intrinsèque du conte (où le Bien et le Mal sont toujours représentés et coexistent) ; et ensuite par son détournement. à savoir que ce conte est raconté par deux narrateurs dont on peut dire, à priori, que l’un est plutôt bon et attaché aux conventions classiques de narration et de bienséance (représentatif du SURMOI) et l’autre plutôt mauvais, en recherche de plaisir pur (qui incarnerait le ça du spectateur ou de l’auteur d’une œuvre littéraire).

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 Dans Conte de fées, ce sont, en effet, deux narrateurs qui s’évertuent, à créer, devant nous, un conte d’un genre nouveau, où tous les codes sont bouleversés afin d’amuser le spectateur, et pour une fois, y livrer des faits dans leur plus cruelle réalité. Tels qu’ils se produisent en vrai, dans la vie (agressions physiques, loi naturelle du plus fort, père mourant dans une atroce agonie, dépression, solitude et vieillesse de la mère, enfermement et alcoolisme de l’oiseau de compagnie du héros, …), tout en gardant le côté extraordinaire et magique du conte de fées qui lui donne tout son intérêt aux yeux des enfants.

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Les choses se complexifient encore, dans ce conte détourné, du fait que ces deux protagonistes ne sont pas « tout noir ou tout blanc », contrairement aux contes classiques où les personnages apparaissent clairement dessinés. En effet, le bon narrateur influencé par son acolyte, se voit au fur et à mesure de l’invention de leur récit, pris d’élans de cruauté sanglante. Alors que l’autre qui semblait, de prime abord, en recherche de sensations fortes et d’une envie que tout se passe mal dans cette histoire (souhaitant d’emblée mettre à mort le jeune prince) apparaît sensible, ne supportant pas l’idée du sang ou d’un corps déchiqueté.

Sébastien Chollet (metteur en scène) C’est par ce degré de complexité que l’on peut considérer ce spectacle comme un conte pour adultes, ouvrant à des questionnements plus vastes que ce qu’il pourrait susciter chez l’enfant par son pouvoir d’action émancipatoire. Ici, la nature profonde de l’Homme (adulte), dans sa dualité et ses incohérences, est révélée dans toute sa splendeur. Ainsi que celle de l’auteur de cette pièce, tiraillé entre l’envie d’écrire un conte (en utilisant ses codes), tout en les travestissant pour son propre plaisir et celui des spectateurs.

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Une heure trente de plaisir ! Les deux comédiens sont formidables dans leurs dans la façon de jouer leurs personnages. Ils sont drôles, nous font rire et s’exposent à une gestuelle quelque peu heurtée.

Lorsque vous entrerez dans la salle, évitez de vous placer au premier rang...c’est dangereux... A votre tour de vous amuser...

GENERIQUE

Auteur : Thierry Lambert , l’avocat

Mise en scène : Sébastien Chollet

Avec ces excellents comédiens : Thibaut Nève et Rachid Benbouchta

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Eclairage : Fred Delha

Visuel : Valérie Paul

CONTE DE FEES

Jusqu’au 01/04/17

THEATRE DES RICHES-CLAIRES

Rue des Riches-Claires 24 – 1000 Bruxelles

Infos Réservations : 02/ 548 25 80

 Amis de l’émission/blog "Les Feux de la Rampe » , merci et heureux de votre présence , que j ‘espère aussi dans nos théâtres.

Notre moment de séparation : Deux comédiennes et un comédien que nous aimons beaucoup : Catherine Deneuve , Catherine Frot et Olivier Gourmet dans «SAGE FEMME » réalisé par Martin Provost.Comme le souligne la pub: « Une histoire lumineuse et apaisante. A voir !

A tout bientôt !

Roger Simons

 

STINGO ( CAFE THEATRE LA SAMARITAINE)

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Amis de l'émission/blog  "Les Feux de la Rampe", bienvenue à Vous.

« Stingo », un quintette acoustique métissé aux couleurs folk fusion, des thèmes traditionnels , actuels ou baroque réarrangés à la sauce piquante, de la poésie , du rythme et des mélodies envoûtantes...

Tout un programme magnifique, d’excellents musiciens très sympathiques confirmés , venant d’horizons divers tels que le flamenco , le jazz , la musique ancienne ou encore les percussions du monde...

Ils sont cinq : quatre hommes , une femme .

Ils sont brillants, percutants  !

De leur rencontre est née cette envie d’explorer, de bousculer, de revisiter leurs répertoires.

Guitare, contrebasse, percussions, violon et flûtes à bec viennent corrompre des thèmes venus d’autres temps ou d’autres lieux, de la Norvège à la Turquie, du XVIIème à aujourd’hui, créant ainsi un nouvel espace-temps coloré et atypique..

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Ils ont noms :

Emmanuelle Weeger( flûtes à bec), née dans une famille de musiciens,

Rafael Nunez Velazquez( violon baroque), né à Séville en 1983,

Raul Corredor (guitares) , guitariste énergique et créatif par nature,

Mattia Massolini(contrebasse) , né à Pavis en 1981,

Romain Duyckaerts (percussions) ,passionné par la percussion africaine,

Un quintette fabuleux qu’on écouterait pendant des heures.

Quelle vitalité ! Quel rythme ! Soudés par la musique.

Il s’en dégage un amour commun pour la musique ! Ils forment un quintette passionné et passionnant !

Quel ensemble purement supérieur !

Quelle bonne idée que de les engager pour deux soirs, dans ce lieu merveilleux, unique à Bruxelles , qui hélas va disparaître dans les mois à venir.

Courage Huguette !

Ce mercredi soir , 29 mars , courez tous à la Sama pour applaudir nos cinq musiciens qui nous régaleront du parfum musical qui est le leur.

STINGO - 20h30

Régie : Lucas Hoyois.

CAFE THEATRE LA SAMARITAINE

Rue de la Samaritaine 16 – 1000 Bruxelles ( à deux pas du Sablon)

Infos Réservations : 02 / 511 33 95


Un mot encore : Demain jeudi –ainsi que vendredi – un   ensemble musical « NISIA » (contrebasse, percussions, accordéon chromatique , voix et chitarra batterie  )

Un nouveau moment musical ! Même adresse ! Même lieu !

Amis de l'émission/blog" Les Feux de la Rampe " ,  merci  pour votre présence.

Notre moment de séparation  : En avant première NISIA 

A tout bientôt !

Roger Simons


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CONCERT NISIA (CAFE THEATRE LA SAMARITAINE)

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Amis de l'émission/blog " Les Feux de la Rampe" , bienvenue au blog, et en musique.

J’ai assisté hier soir à un concert formidable .

Sur la scène : trois musiciens ou plus précisément deux musiciennes/chanteuses et un comédien/chanteur.

C’est NISIA !

Né en 2012 de la rencontre entre Emanuela Lodato, chanteuse et percussioniste sicilienne et Vincent Noiret, contrebassiste belge, le duo Nisia a exploré les liens entre traditions du sud de l'Italie et le langage jazz. De cette union est sorti un premier album intitulé Eredità, mettant l'accent sur la simplicité des arrangements et l'énergie spontanée et communicative d'un projet tout en pureté.

Ils reviennent maintenant avec leur deuxième album pour lequel ils ont d'une part gardé leur identité de duo, forts de la complicité qu'ils ont acquit durant ces 5 premières années et se renforçant d'autre part de la présence de Virginia Maiorana, jeune virtuose de l'accordéon, très en vue dans le monde des musiques folk en Sicile et particulièrement appréciée tant pour la qualité de son jeu que pour cette énergie typique que les gens du sud son capables de porter dans leur musique.

Cela donne un album tout en nuance voyageant entre chants puissants et profonds et musiques à l'énergie de feu venues tout droit des volcans de la méditerranée.

Emanuela Lodato : Voix et percussions

Vincent Noiret : Contrebasse, chitarra battente et voix

Virginia Maiorana : Accordéon chromatique.

Je n’ai qu’un conseil à vous donner : courrez ce soir à la Samaritaine pour les découvrir, les écouter , les applaudirent.

Ils ont un talent du tonnerre. Ils ont une présence superbe . Ils sont sympathiques en diable .

Emanuela( voix et percussions) a une voix superbe, vibrante, chantant et manipulant les instruments avec dextérité. Qui plus est , elle est très belle.

Vincent (contrebasse imposante, voix douce et chitarra battente)est attachant derrière sa contrebasse dont il fait sortir des sons magnifiques. J’adore les contrebasses !

Virginia( voix , accordéon chromatique ) est d’une grande discrétion, touchant son accordéon avec préciosité. Quel bel instrument aussi l’accordéon !

Deux heures de musiques et de chants captivants.

Il y avait quelques femmes hier soir dans la salle .

A un certain moment , elles se sont mises à danser.

C’était joyeux !

Il y en aura d’autres ce soir , j’en suis convaincu.

Procurez-vous leur dernier album « Pandora e cumpagnia » tout en nuance voyageant entre chants puissants et profonds et musiques à l’énergie de feu venues tout droit des volcans de la méditerranée.

 NISIA

Ce 31/03/17 - 20h30

CAFE-THEATRE LA SAMARITAINE

Rue de la Samaritaine16- 1000  Bruxelles

Infos Réservations : 02 / 511 33 95

Amis de l’émission/blog «  Les Feux de la Rampe » , merci de votre présence sur le blog.

Demain samedi, toujours à la Samaritaine , un spectacle théâtral que vous avez peut-être déjà applaudi dans le même théâtre : DOUCHETCHKA qui nous plonge dans la Russie des années 1898.

J’ai vu la pièce ! J’irai la revoir demain.

Je vous propose de prendre connaissance de ma chronique et ce , en avant-première...

Notre moment de séparation : Emanuela , Vincent et Virginia.

Bonne écoute !

A bientôt...dans quelques heures ...

Roger Simons

 

 

 

DOUCHETCHKA - TCHEKHOV (LA SAMARITAINE ) 01/04/17

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 Amis de l'émission/blog " Les Feux de la Rampe "rebonjour et bienvenue.

Je vous propose la lecture  ou relecture de cette chronique

« Douchetchka » cela veut dire «  Petite chérie «  en russe.

Il s'agit d'une republication.

Le spectacle se jouera ce samedi 01/04 à 20h30  au CAFÉ-THEATRE LA SAMARITAINE .

 

Tchekhov a écrit cette nouvelle en 1898 qui retrace la vie d’Olga Plemmiannikova.

Les hommes tombent sous le charme de son sourire désarmant et    « Petite chérie » les aime de tout son être.

Aimer donne un sens à son existence mais que faire lorsque ses grands amours disparaissent un à un de sa vie ?

 


 DOUCHETCHKA

 C’est un  petit bijou cette nouvelle !  C’est un bonheur ! C’est une nouvelle qui fait aimer Tchekhov !

C’est plein  de poésie, une poésie simple, directe, qui touche au cœur !

 LEVER DU RIDEAU...

  Sébastien Taminiau et Léonore Frenois - Douchetchka.png

 Russie 1898. Il pleut sans arrêt.

Le Théâtre. Le public accourt, se débarrasse de ses manteaux trempés et se hâte au chaud sur les bancs douillets du petit théâtre d’Ivan...et de Douchetchka,  qui est amoureuse d’Ivan et partage toute sa passion pour la vie d’artiste. Mas c’est alors qu’elle reçoit un télégramme...

ET COMMENCE L’HISTOIRE...

Olga, une jeune femme à la fois heureuse  et malheureuse car il lui arrive de bonnes choses en amour mais aussi la perte d’hommes qu’elle aime ! Que deviendra-t-elle sans eux ?

SUITE SUR LE PLATEAU DE LA SAMARITAINE...

 Que faire lorsqu’en perdant quelqu’un, on perd aussi son individualité ? C’est quoi alors, l’identité ? Un entassement d’opinions ?

Tchekhov s’en prend à l’être humain avec beaucoup de tendresse.

Il dépeint le portrait nuancé d’Olga, jeune femme caméléon au cœur fragile. Il s’en dégage une ambiance rayonnante et émouvante ...

C’est ce que j’ai ressenti  tout au cours du spectacle, ému et émerveillé par l’interprétation de cette jeune comédienne que je ne connaissais  pas encore : Léonore Frenois , adaptatrice de la Nouvelle!

   PHOTO FLYER.JPG

 Je ne vois pas en vérité une actrice qui joue  le personnage d’Olga.

Je vois Olga,   je la sens, je la respire ! Son visage est d’une beauté naïve.  On l’aime dans l’instant.  Elle est  « vrai », naturelle !

J’ai découvert ce soir une comédienne de grand talent.

 Tom Mannaerts-Douchetchka.png

 Tom Mannaerts joue Ivan, l’imprésario puis Basile qui gère un dépôt de bois, Vladimir le vétérinaire et son fils Sacha...

Je ne connaissais pas non plus cet acteur.  Il anime ses personnages  avec acuité. Il les vit comme Léonore Frenois.

 


 DOUCHETCHKA
 

Une alchimie poétique et rusée entre deux comédiens et trois musiciens.

  Elise Steenackers - Douchetchka.png

Elise Steenackers ( adaptatrice/metteuse en scène) : C’est avec douceur qu’ils nous révèlent tous les cinq la fragilité de nos propres pensées, nos passions, nos influences et nos métamorphoses parfois inconscientes.

Olga n’a pas de personnalité propre, pas d’opinion ou de vision particulières sur le monde qui l’entoure. Le développement de son identité embryonnaire est tout aussi nécessaire que le développement d’une société ouverte, saine et critique.

La libération de la «  petite âme » d’Olga est une métaphore pour l libération de la société, et une référence à une étape historique  en Russie : l’abolition du servage en 1861.

Tchékhov était lui-même le petit-fils d’un esclave affranchi et il a toujours mis au premier plan la liberté d’expression, l’éducation, la médecine et le développement humain pour sauver le peuple de la pauvreté et de l’igno

 DOUCHETCHKA : un spectacle musico théâtral pour deux comédiens et rois musiciens.

Que je précise bien : ce n’est pas du tout une comédie musicale.

C’est une pièce de théâtre envoûtée par la musique et quelle magnifique musique : Tchaïkovsky , Rachmaninov, Scriabine, Moussorgsky...

Toutes ces œuvres magistrales interprétées par trois excellents musiciens :

 Corentin Dellicour , violoncelliste.

 Corentin Dellicour - Douchetchka.png

Olivier Maltaux , pianiste.

 

Olivier Maltaux - Douchetchka.png

 Sébastien Tamineau (violoniste)

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 Les musiques s’intègrent au texte  avec subtilité et délicatesse.

Ce qui est merveilleux, c’est que l’on sent la complicité qui existe entre ces deux comédiens et ces trois musiciens.

Dans un court moment, j’aurai l’occasion de vous faire écouter ces superbes musiques jouées par les trois musiciens du spectacle.

Ce que  vous écoutez  en ce moment sont aussi de brillantes interprétations par de grands musiciens.

Le décor est  plaisant : un salon style fin du 19 ème siècle.

Les  costumes sont bien dessinés, nous les devons à Laure Norrenberg , costumière passionnée par le vêtement mais surtout par les matières. C’est une passionnée pour le costume de théâtre.

 Laure Norrenberg - Douchetchka.png

DOUCHETCHKA

 C’est la première mise en scène  d’Elise Steenackers. Elle  étudié l’œuvre de Tchékhov, s’est plongée dans la musique russe et a longuement discuté de la pertinence sociale de l’histoire pour construire son premier spectacle de théâtre musical.

C’est une réussite !

Cela dit,  pourquoi a-t-elle choisi cette nouvelle de Tchékhov ?

Elise Steenackers : Douchetchka a volé mon cœur. Je dois bien le reconnaître. J’ai beau essayer de rester critique, je trouve tout de même son histoire très reconnaissable.

Qui n’a jamais rien promulgué sans savoir réellement de quoi il s’agit ? Qui n’a jamais  adopté la vision de quelqu’un dont il est proche ? Mais surtout, qui est capable de se donner entièrement et sans réserve à la personne qu’il aime ?

 Douchetchka est en réalité  un concert dans une pièce de théâtre.

Un choix plutôt rare.

Elise Steenackers : La musique joue un rôle très important dans ma vie. Je savais que le spectacle serait musical avant même d’avoir choisi la nouvelle...

Dans ma pièce, les musiciens ont la fonction  d’un choeur grec : ils réagissent à ce qui se passe, ils ont de l’empathie pour Olga et créent un dialogue avec les  acteurs.

Et puis, j’ai voulu que la musique donne une couleur et un élan au spectacle.

DOUCHETCHKA/ TCHEKHOV/ELISE STEENACKERS

 Dramaturgie : Lotte Loncin

Lumières : Vital Schraenen

Régie : Mathieu Robertz

 (Avec des extraits du dossier Douchetchka  )

 CAFE THEATRE LA SAMARITAINE

Rue de la Samaritaine 16  - 1000 Bruxelles

Infos Réservations : 02 / 511 33 95

RÉGIE : LUCAS HOYOIS

DOUCHTCHKA

Représentation ce samedi  01/04

Une grande musique classique signée Tchaïkovsky avant de nous séparer.

Merci de votre attention et de votre fidélité.

Je vous réserve quelques surprises dans ma programmation – époque de Pâques !

A tout bientôt .

Roger Simons

 


 

 

 

 

SUMMER TIME!

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Amis de l'émission/blog " Les Feux de la Rampe " , bienvenue à Vous pour découvrir "La Troupe du Possible"

 

 L’été, ça chauffe les crânes et les corps. Ca foisonne ! Entre terre et ciel, il est temps de chercher à s’envoler , de s’inscrire dans un groupe et de s’en dissocier , de se fondre dans un personnage qui porte un costume, et de former avec ceux qui nous ressemblent par la tenue vestimentaire une communauté.

Mais le temps et l’envol sont incertains. Parfois il pleut parfois   il vente. Parfois on tombe. Mais comme le beau temps revient toujours après la pluie, après la chute , on se relève et on repart.

L’essentiel est d’inventer, de s’inventer.

Suivre le rythme des autres, trouver le sien dans la danse, la marche, la course, les pays pressés ou ralentis, et découvrir au passage , dans un instant d’immobilité , que ne rien faire , c’est aussi faire !

 


 SUMMER(TiME !)

Avec 27 acteurs danseurs sur le grand plateau du Varia.

La plupart appartiennent à la Troupe du Possible, venus pour la plupart de lieux de détresse intérieure, se lançant joyeusement et avec peu de mots dans le foisonnement de la nature et la puissance de l’instant pour réactiver l’exigence d’être - fragmentairement, intensément et saisir ce que l’on peut du temps présent.

Si la dynamique chorégraphique crée un espace mouvant où chacun peut se caler et se décaler la musique des «  Quatre Saisons » de Vivaldi, recomposée et exacerbée par Max Richter, insuffle à l’ensemble une énergie commune qui se décuple encore sur le morceau de «  The Knife », Silent Shout.

C’est bien en jouant autant qu’en vivant la liberté d’être qu’on trouve le tremplin d’un possible envol...

 SUMMER TIME 3 Copy Sandra Reyckers Benjamin Charlier.jpg

 LA TROUPE DU POSSIBLE

Est née en 2002 à la Clinique Fond Roy et elle y resta jusqu’à ce que les concepteurs , Thierry Snoy et Farid Ousamgane réussissent l prouesse de la faire sortir des murs où elle st cantonnée pour l’intégrer dans des théâtres professionnels, ce qui est déjà le cas avec le Théâtre Varia.

L’objectif était de permettre aux personnes qui la composaient qu’elles ne soient pas considérées comme les participants d’une activité occupationnelle ou thérapeutique, mais comme les participants d’une activité occupationnelle ou thérapeutique, mais comme des créateurs et acteurs à part entière capables d mener à bien leur propre projet.

Le temps a prouvé à quel point ce projet était visionnaire.

La troupe réunit aujourd’hui une trentaine de personnes qui touchent à la fois tous les arts de la scène : théâtre , acteurs, danse chant lyrique, cirque...et SUMMER(TIME !) est son douzième spectacle.

Et l’on peu dire que c’est une parfaire réussite !

C’est passionnant de suivre ces moments de danse mixée à de courtes scènes théâtrales.

 SUMMER TIME 6 Copy Sandra Reyckers Benjamin Charlier.jpg

 Du théâtre - danse ! Une plongée dans le foisonnement de la nature au rythme des saisons et de la musique.

De superbes musiques classiques, entre autres « Les Quatre saisons » de Vivaldi recomposée et exacerbée par Max Richter ainsi que le morceau de  The Knife  «  Silent Shout » envoyé dans l’immense scène du Varia.

 

SUMMER TIME Copy Sandra Reyckers Benjamin Charlier.jpg

Farid Ousamghane : Encore un mot...« Summer » : plénitude de l’être, inaccessible. (Time!) : la parenthèse brise la fausse paix de la berceuse, réactivant l’exigence d’être – fragmentairement, intensément –, de saisir ce que l’on peut dans le temps vécu.

Vous avez la possibilité de voir ce spectacle hors série ce samedi soir, précédé d’une projection d’un documentaire et une rencontre avec La Troupe du Possible.

GENERIQUE

Avec : Axelle Bartholomeus, Johan Beetz, Guilhem Culot, Thierry Defize, Sarah Delattre, Christine Dessomme, Elisabeth Djuric, Martine Freundlich, Francoise Housiaux, Yves Jabé, Céline Jacobs, Cynthia Janssens, Noémie Lannoy, Léonore Leclef, Baudouin Lofondo, Laura Mas Sauri, Alain Nagy, Vincent Poelmans, Michel Renier, Muriel Renard,Simon Rosart, Xavier Rosseel, Flora Seigle, Thierry Snoy, Ludivine Spellazon, Laura Van de Steene,Erik Verreykere, Etienne Vincke

Chorégraphie : Lura Mas suri et Farid Ousmgane

Création lumières : Julie Debaene – Marc Deme

Création costumes : Sarah Delattre

Scénographie : Maude Piette

Assistanat chorégraphie : Cécile Bruyneel

Assistanat mise en scène : Flora Seigle

Conception mise en scène : Farid Ousamgane

Un spectacle de la Troupe du Possible.

THEATRE VARIA

Rue du Sceptre 78 – 1050 Bruxelles

Infos Réservations : 02/ 640 35 50

 

Amis de l’émission/blog «  Les Feux de la Rampe » , merci d’avoir suivi cette chronique attachante.

Notre moment de séparation : Le plaisir d’écouter une autre séquence de cette superbe musique de Vivaldi «  Les quatre saisons » jouée par une jeune violoniste.

Bonne écoute et à tout bientôt !

Roger Simons

 

 

 

 

QUE FAIRE ? MICHEL BELLIER - (THEATRE LE PUBLIC)+ film"PRIS DE COURT-"

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Que faire ? Musique !


 Que faire ? Prendre connaissance du texte qui va suivre pour bien s’imprégner du sujet peu banal...

Ils sont sept en scène , grande salle du Public , pour nous faire vivre cette histoire ou plutôt ces histoires, à la fois parlées et musicales...

SYNOPSIS 

Que faire - 2- Gregory Navarra.jpg

Un palace abandonné, perdu aux confins de l’Europe. Pour le trouver, il suffit d’une panne de voiture, d’une gare qu’on a loupée, d’un chemin qu’on n’a pas pris.

Sept personnages vont s’y rencontrer.

Un trio amoureux de musiciens y a trouvé refuge. Leur tranquillité est bientôt troublée par l’arrivée d’une milliardaire et de son homme de main, d’une femme ayant tout quitté pour prendre un nouveau départ, d’un jeune homme étrange à la recherche d’un groupe d’activistes aussi clandestins qu’hypothétiques.

Ce ne sont ni des réprouvés ni des parias.

Tous vont devoir vivre ensemble, partager le même espace, recréer une petite communauté. Car dehors, tout près, gronde le chaos d’un monde finissant.


Dans ce huis clos en forme d’Arche de Noé, ils vont tous connaître des situations déstabilisantes où le comique et l’humour sont toujours présents.

 Que faire - 6 - Gregory Navarra.jpg

 QUE FAIRE ?

 

Retrouver le « Dynamo Théâtre » qui avait créé en son temps   « Les Filles aux mains jaunes ».

Cette fois , le Dynamo Théâtre nous propose une toute autre pièce : Politique, fiction ou peinture des temps à venir...

« Que faire ? » est une comédie festive et grotesque qui interroge joyeusement notre monde fatigué.

Que faire -3- Gregory Navarra.jpg

 Les sept acteurs défendent brillamment cette pièce mouvementée qui traite de sujets percutants et bien présents.

Cela dit , on rit beaucoup !

Les bouts de musique créent une ambiance bien vivante !

Une pièce mouvementée du début à la fin !

MICHEL BELLIER - L’AUTEUR

J’avais envie depuis longtemps d’évoquer tout ce qui touche à l’utopie, à l’idéal politique, collectif.

Les espoirs que cela soulève , les déceptions que ça impose , les distorsions que ça engendre , les perversions systématiques que ça provoque.

Nous avons eu l’envie de soulever la grande voile des imaginaires . Rêver autrement qu’à travers un miroir piqué et fendu. Rire de nous , de nos espoirs , toujours les mêmes, railler nos poses de Sisyphe de l’idéal.

On a dû parler de tout cela , de la construction collectif , devant s’attacher à l’individu et à son comportement quand on le plonge dans un certain milieu.

Où il perd ses repères. Il nous fallait un huis clos

inattendu . Dans un endroit où il y a longtemps on ne faisait que passer. Un lieu tombé en panne. Sans possibilité de remise en marche.

Un lieu enfin de race, enfin de tout et qui forcément une autre vocation.

Un lieu en forme de labyrinthe. Un hôtel où l’on ne fait que rester. En attente d’on ne sait quoi. Quelque part dans un pays en pleine déconfiture.

Avant tout, nous voulions que le rire traverse les pièces de notre palace, qu’il réveille les statues, ouvrent les vieux livres, libère la pensée...

C’est exactement ce que nous pensons et ressentons en voyant cette pièce , dotée d'une mise en scène percutante.

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JOELLE CATTINO, LA METTEURE EN SCENE

Sur le ton dune comédie survoltée, «QUE FAIRE ? » mêle délicatement réalisme cru et poésie musicale et interroge joyeusement les relations que nous entretenons aujourd’hui avec les utopies.

Un esprit coloré, joyeux, cruel et féroce à la fois souffle sur cette pièce et se fait l’écho d’une humanité qui appelle de tous ses vœux des lendemains meilleurs.

La pièce dépeint la condition humaine dans ses détails les plus pittoresques.

La musique, les chansons, étroitement imbriquées dans le fil narratif, agissent comme une caméra filmerait des gros plans ou des cadrages.

Extrapolations de la scène et de l’action dramatique prolongement des dérèglements des personnages elles agissent comme des pauses ans le vertige du récit et inventent un « ailleurs », un « avant » ou un « pendant ».

LE RIRE LIBERE L’HOMME DE LA PEUR. Tout OBSCURANTISME, TOUT SYSTEME DE DICTATURE EST FONDE SUR LA PEUR, ALORS RIONS .

(Dario Fo)

Une comédie assez particulière.

Il s’agit d’entrer dedans de plein feu.

Michel Bellier et Joëlle Cattino apportent un plus

nécessaire, tel que je perçois le fondé de cette pièce.

GENERIQUE

Que faire -4- Gregory Navarra.jpg

Avec Fabien Aïssa Busetta , Viktor Fonakhan) , Bénédicte Chabot( Elelftheria Rakhmétov) , Serge Demoulin (Manni) , Richard Dubelski (Kosmo), Dominique Lafontaine(Motus), Anne Sylvain(Ella) et Blanche Van Hyfte(Mlle Haber)

Mise en scène : Joëlle Cattino

Auteur et parolier : Michel Bellier

Compositeur : Dominique Lafontaine

Scénographie : Jean-Luc Martinez

Lumière : Michel Kacenelenbogen et Maximilien Westerlinck

Costumes : Camille Levavasseur

Régie : Louis-Philippe Duquesne

Stagiaire régie : Dorian Franken-Roche

Que faire -1- Gregory Navarra.jpg

QUE FAIRE ?

Jusqu'au 29/04/17

THEATRE LE PUBLIC

Rue Braemt 64-70 - 121O Bruxelles

Infos Réservations : 0800 944 44

Notre moment de séparation : le film d’Emmanuelle Cuau « PRIS DE COURT » avec Virginie Efira... sans l’atout séduction.

"Efira est capable de densifier n'importe quel personnage même quand on l'oblige à gommer tous les atouts de la séduction"

(Le Mad)

A tout bientôt !

Roger Simons


 

 

 

 

ROAD TRIP MUSIC (THEATRE LA CLARENCIERE )

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Amis de l’émission/blog «  Les Feux de la Rampe » , bienvenue au sein de la musique.

Deux magnifiques soirées à noter dans l’immédiat :

Le 20/04 : Quatuor Xeres (Musique de chambre)

Le 21/04 : Trio Bardaphe(g Musique Celtique)

L’HISTORIQUE

En 2011 se rencontrent deux musiciens unis par la même passion : Jonathan Castillo, violoniste folk et étudiant au Jazz Studio à Anvers, et Jérémy de Lombaerde, violoncelliste et gambiste, ancien élève du Conservatoire Royal de Bruxelles en musique ancienne. C’est alors que commence une belle collaboration, qui saura marier les univers musicaux des deux artistes pour offrir une palette de sons s’étendant des musiques anciennes au jazz en passant par toute la richesse des traditions musicales d’Europe.

En 2015, la violoniste Aurélie Goudaer (les Baladins du Miroir) et l’altiste Romain Felis rejoignent l’équipage,
 tandis que notre Jonathan s’en va poursuivre son apprentissage en Irlande..

Bardaphe a eu la chance de se produire lors de divers bals et concerts, en Belgique et dans le Nord de la France, et a goûté maintes fois à la joie des pas des danseurs martelant les pistes de danse... Nos joyeux drilles collaborent également de façon régulière avec d’autres musiciens tels que le Bagad Brusel, Quai des vives, et d’autres...
Jeune trio dynamique, Bardaphe vous entraîne dans la danse, aux sons du violon, de l’alto, du violoncelle ... Trois musiciens qui vous chatouilleront les oreilles et vous feront taper du pied au son de leurs mélodies venues de d’Irlande, de Bretagne, d’Écosse, de Cornouailles, du Québec, de Belgique, de France.

Tantôt animateurs de bals, tantôt en concert, Bardaphe a également le plaisir de s’associer régulièrement avec d’autres musiciens afin d’enrichir encore la palette sonore ...

Magnifique présentation de ces groupes de musiciens.

Le Road Trip Music aura donc lieu les 20 et 21 avril prochains à 20h30 au Théâtre de la Clarencière (rue du belvédère 20 - 1050 Ixelles, à deux pas de la place Flagey).

Au programme, avec le Trio Bardaphe, il y aura de la musique celtique des quatre coins des Nations Celtes, de la musique Folk et Trad, mais il y aura aussi, avec le Quatuor Xérès, comme dans un voyage spatio-temporel, des classiques revisités comme trop peu de fois, avec une touche d'originalité qui vous surprendra. 

 INITIATEUR DU «  ROAD TRIP MUSIC »

Benjamin Hannesse est un jeune bruxellois de 28 ans qui n'a pas peur d'entreprendre, de créer, de surprendre. Et il le montre bien. Journaliste bénévole et artiste, il est également le fondateur de l'ASBL Clap Culture, est passionné de culture et de découvertes artistiques, notamment musicales. Il se considère comme faisant partie des nouveaux créateurs de réseaux et de liens à travers la culture. Depuis 3 ans, il s'investit dans des projets pour rendre la culture accessible à tous et à faire connaitre des artistes tous aussi talentueux les uns que les autres à la communauté. Il se charge ainsi, à travers Clap Culture, à l'organisation, à la diffusion médiatique et la gestion de chacun de ses événements. Parmi ses événements dont bon nombre ont obtenu des partenariats de la RTBF, de BX1, de Sud Info, du Soir et de Culture Remains, autant pour des concours que pour la promotion, peuvent être cités le Festival Mini-Classiques (4 éditions à ce jour), les Canapés en Musique, Classic Evening, et à présent Road Trip Music.

Il organise principalement ses concerts au Théâtre de la Clarencière (Ixelles), mais il a également travaillé à l'Espace Toots (Evere) et à l'Espace Etincelles (Saint-Gilles).

Séduisant travail avec ses 28 ans.

Un brillant décolage !

Road Trip Music is waiting for you !

Benjamin : Quand ? Bientôt ! Les 20 et 21 avril 2017.Où ? Près de chez vous !...Au Théâtre de La Clarencière. Une réécoute pour certains spectateurs des morceaux typiquement Folk, Trad et Celtique et classique ou découvrir des artistes qui vous emmèneront comme il se doit à bord de leur train pour partir dans un voyage unique !
Au programme, deux perles !

20 avril : Quatuor Xérès
Noémi Tiercet, Alexandra Corremans, Marion Borgel, Diego Amaral Coutinho. C'est avec eux qu'on redécouvrira les classiques mis au goût du jour par ces quatre musiciens (trois violons et un violoncelle).
Toutes les humeurs seront jouées, et vous n'en ressortirez pas comme vous y êtes entrés ! Surprise garantie !

 

21 avril : Trio Bardaphe
Ce soir-là, on aura du Folk, du Trad, du Celtique des quatre coins des Nations Celtes. Pour cela, il y aura un trio à corde, deux violons (Aurélie Goudaer, Romain Felis) et un violoncelle (Jérémy de Lombaerde).
Des morceaux entrainant qui ne laissent personne indifférents.
Ils étaient déjà venus à Noël et avaient fait salle comble ! Ne les ratez pas cette fois!

 

Théâtre  La Clarencière/

Rue du Belvédère  20 - 1050  Bruxelles

Infos Réservations : 02/640 46 70

Amis de l'émission/blog  " Les Feux de la Rampe" , je vous espère nombreux à ces deux concerts. C'est de  brillante qualité.  

Notre moment de séparation : Ce vendredi à 20h25 sur France 3  "CHARLES AZNAVOUR L'INTEGRALE,  un  documentaire réalisé. par Humbert Ibach.

Ce document sera suivi du film de Denys de La patellière " UN TAXI POUR TOBROUK"

A suivre...incontestablement !

A tout bientôt !

Roger Simons


 

 

 

 

 

 

 


APERO INTIME -GAUTHIER JANSEN - CAFE THEATRE LA SAMARITAINE) + HARROLD LLOYD

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Amis de l'émission/blog " Les Feux de la Rampe" , à Vous.
Des 4 coins du monde avec « Clowns Sans Frontières »aux scènes de théâtre classiques et contemporaines , Gauthier Jansen nous livre en prose , notes et mots, une pensée poly- éth(n)ique colorée de secret, d’audace d’enfance , de papas, d’ivresses , de musique...

C’est fabuleux ! C’est énorme ! C’est fantastique !

APERO INTIME

Gauthier Jansen : Je l'ai créée l'été 2014, à mon retour d'un an au Cambodge comme directeur artistique d'un grand cirque; Sans le sou, comme un nouveau départ je me suis dit : Gauthier, part de qui tu es, tes expériences autour du monde comme clown, les chassons que t'écris depuis 15 ans, et ces anecdotes d'une vie folle racontable et qui  donne envie de voyager" ... j'ai donc créé la première des 17 versions d'apéro intime en solo et je l'ai joué dans des cafés, chez des gens pendant 2 ans.. Ensuite, j'en ai parlé avec Thomas et Marc, deux amis, musiciens hors paire ..et nous y voila

Dans l'apéro intime, tout est écrit surtout quand ça n'y parait pas. Ce n'est ni un spectacle ni un concert, c'est une forme liant les deux. 

C'est simplement des bouts de vie d'un acteur-clown sans frontières qui transpose en notes, mots, sons l'art de prendre le temps ensemble, autour de l'apéro, au bord du fil, au creux de l'intime... Une invitation au bonheur les yeux ouverts. Du moins, je l'espère.

Il le peut ! C’est drôle ! C’est étonnant ! C’est parfait !

C’est incroyable de le voir et l’entendre débiter les mille et un mots qui défilent à toute vitesse dans une diction parfaite. On ne perd pas le moindre mot ! Génial !

Ils sont donc trois , lui Gauthier et ses deux partenaires : Thomas Richard à la guitare et Marc de Vreese à la trompette.

Un trio unique !

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Deux heures avec eux trois , c’est fantastique .

Tchin tchin à l’apéro !

Encore trois jours à La Samaritaine. Inscrivez-vous immédiatement.. Croyez-moi, vous ne le regretterez !

Plus après, vous pourrez voir   Gauthier dans différentes pièces jouées dans nos théâtres : les Martyrs (Rhinocéros), au Parc ( l’étrange Noel de monsieur Scrooge »), au Vilar (Qui a tué Amy Winehouse)

Gauthier : C'est une pièce écrite pour moi et un autre acteur par Pietro Pizzuti qui narre l'histoire d'un clown sans frontière voulant mettre fin a sa vie. 

Cette pièce est une autre transposition de mon parcours sans frontières, polyvalent et voyageur, tout comme l'apéro intime.

APERO INTIME

Un voyage au bord de l’âme...Le temps d’un apéro !

Merci à Marc de Vreese, Thomas Richard et Gauthier Jansen.

Régie : Lucas Hoyois.

APERO INTIME

Jusqu'au 08/04/17

CAFE THEATRE LA SAMARITAINE

Rue de la Samaritaine 16 -1000 Bruxelles

Infos Réservation : 02 / 511 33 9523h25

Notre moment de séparation : Ce dimanche 09/04 à 23h25 sur Arte : « HAROLD LLOYD », le portrait de l’un des génies comiques du cinéma Hollywood, réalisé par Andres Baum.

A tout bientôt !

Roger Simons

 

 

 

 

 

BIEN!BIEN! BIEN!-JULIE SOMMERVOGEL-(THEATRE POEME 2)+ MATHILDE SEIGNER/FOGIEL

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Amis de l'émission/blog " Les Feux de la Rampe" , bienvenue à Vous !

Une pièce pas comme les autres.

En création collective à partir du texte de Julie Sommervogel.

Le projet « Bien ! Bien ! Bien !  est une plongée virulente dans nos folies ordinaires...

 

Julie : L’idée est de travailler avec deux matériaux bruts et brutaux, un texte fraichement malsain issu de l’improvisation d’acteurs chaudement désaxés. Autour de la table de la cuisine, le père, la mère, la fille et le chien Chips. Ils sont votre famille, vos amis, vos voisins ou bien souvent vous même. Et vous êtes bien honteux de vous retrouver en eux. Leur obstination à vouloir maintenir le couvercle de la cocotte minute en souriant est le présage de sérieuses déconvenues... Et pourtant l’explosion salvatrice est certainement le drame le plus désiré. En viendrait-on à jouir du chaos ?

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BIEN ! BIEN ! BIEN !

Mise en scène : Arthur

Avec Adrien Desbons, Jessica Fanhan et Julie Sommervogel.

Eux Quatre :

Bien.

Adrien est taré.

Jess est cinglée

Julie est folle, ça c’est sûr.

Artur, ca va. Et vous ?

Après plusieurs semaines de recherches autour de l’écriture syncopée de Julie, le projet Bien ! Bien ! Bien ! connaît un premier accouchement libérateur lors du Furious Festival au Théâtre de Poche en décembre dernier. Il n’est plus question de faire demi-tour, car il se passe là quelque chose de fervent et salvateur.

 

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 DEVELOPPEMENT DU SUJET

Bien...Bien ...Bien

On sort de ces 55 minutes de spectacle avec la douce sensation que le monde est peuplé de gros porcs sensibles et drôles.

Arthur : Bien, bien , c’est le besoin pour l’équipe de poser un acte fort pour montrer qu’on est en vie. C’est l’envie de travailler ensemble parce qu’on était à l’école ensemble et qu’on aimait jouer ensemble. C’est Julie qui avait envie d’écrire, qui pose ses idées farfelues sur une feuille, qui rassemble ses douceurs, ses inspirations et une bonne dose d’obscénité dans un texte malléable et déroutant.

Julie : Mais Bien! Bien! Bien! c’est avant tout un travail collectif. C’est un travail de recherches, une écriture de plateau. Ca n’existerait pas sans le regard, l’inventivité et l’énergie folle d’Arthur. Ca n’existerait pas sans les propositions dingues d’Adrien. Ca n’existerait pas sans la confiance et la présence incroyable de Jessica. Bref, Bien! Bien! Bien! c’est nous quatre...

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 L’historique

A la base, ce sont des comédiens. Bien Bien Bien s’inscrit dans un processus de création d’écriture de plateau. C’est du jeu. Du sucre pour les acteurs. Les comédiens tiennent les rennes, et le propos et les désirs. Le texte est réécrit au cours des séances de travail. Il se complète, se tord, se réduit, se rallonge au fur et à mesure des répétitions, laissant place à une nouvelle écriture plus proche des acteurs et finalement presque parlée. Le texte s’écrit en même tant que les personnages dialoguent et eux même s’inventent en parlant. Les personnages se dessinent au cours des situations, nourris de nos discussions, de nos improvisations, de nos vies, nos expériences. Puis le metteur en scène orchestre le tout, gère la rythmique, le tempo, sans jamais limiter la créativité et l’inventivité, laissant place à un jeu total, excessif au bord de la maladresse mais aussi à un jeu juste et sensible.

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SYNOPSIS

La famille, un prétexte.

Dans Bien ! Bien ! Bien ! chaque séquence est réinventée sur la seule base suivante: Les acteurs fous autour de la nappe à fleurs. Quoi d’autre? Un chien mort dans la boue.

Un grand couteau dans la galette. et voilà: Habemus Papam.

L’action s’inscrit dans un cadre social classique et tyrannique: Le père, la mère, la fille (et le chien, Chipsy).

Julie : La table est dressée en famille dans la fierté et la présomption d’être une famille simple, moderne et modèle. Et la famille est en représentation. Sociale et publique. Il faudra se montrer bien bien bien sous tout rapport, avoir l’air d’une famille formidable, coûte que coûte!

Jessica :Mais les phobies, les tourments, les mensonges, et surtout, surtout le fait d’être vu, fait vite tourner les têtes de cette famille. Une famille de civils devenus acteurs. Devenus chasseurs. Sourciers assoiffés du drame quotidien qui les fera vivre. Car aujourd’hui (en témoigne toute émission de télé-réalité correctement scénarisée) notre image publique se doit d’être dramatique pour être.

Arthur: Le drame éclaire, l’obscénité rend célèbre alors que la bonté efface. Cette famille étrange devient la parabole d’une société malade où l’apparence prime sur tout le reste.

Ici la famille est un prétexte. Une cellule familiale prétexte à l’exploration, Un mini monde, une petite communauté, où l’amour côtoie de près la cruauté (involontaire ou non).

Adrien: Et baf on recommence! Et baf on continue! Et baf on passe à autre chose!

Une famille fermée sur elle-même, en rupture avec le monde, une famille handicapée, gangrenée, malade.

Julie: Dans ce petit laboratoire, toutes les expériences peuvent être faites. Aucune censure. Aucune limite !

Bien...Bien...Bien tirer une impression... difficile d’en tirée une conclusion.

C’est dur ! C’est violent ! C’est excessif ! Souvent insupportable ! Avec des moments drôles !

Le découpage et l’adaptation du texte de Julie sont bien minutés, tout s’enchaîne admirablement bien !.

C’est très moderne ! Vivant en diable !

Les trois acteurs sont brillants, déchainés, avec une gestuelle foudroyante et dangereuse.

La mise en scène est surprenante.

La gestuelle des trois acteurs est surprenante, risquée. Une véritable chorégraphie !

L’explosion salvatrice est certainement le drame le plus désiré.

A chacun sa conception !

 

GENERIQUE

BIEN ! BIEN ! BIEN

Texte : Julie Sommervogel

Découpage : Poème 2

Avec Adrien Desbons , Jessica Fanhan et Julie Sommervogel

 

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 Mise en scène : Arthur Oudar

Jusqu’au 09/04/17

THEATRE POEME 21209

Rue d’Ecosse 30-1060 Bruxelles

Infos Réservation : 02 / 538 63 58


 Amis de l’émission/blog «  Les Feux de laRampe », un grand merci pour votre assiduité.

Notre moment de séparation : Dans quelques jours sur France 3 , le mardi 11/04/17 à 23h35 , l’émission de Marc-Olivier Fogiel LE DIVAN avec l’excellente comédienne Mathilde Seigner.

A tout bientôt !

Roger Simons

 

 

 

 

 

EDITION SPECIALE - JULIETTE & LIONEL - (CAFE THEATRE LE JARDIN DE MA SOEUR )

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J'ai vu un excellent concert hier soir au Jardin de ma Soeur, qui se reproduira ce soir à 21 h.

Je vous conseille vivement de vous y rendre...

 

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 JULIETTE ET LIONEL

Et si la force et le courage d’aujourd’hui,
au fond… c’était la tendresse...
Les griffes plantées dans le sol,
Grande Ourse propose une chanson française
aussi souriante qu’élégante avec juste
ce qu’il faut d’impertinence.
Depuis 2015, Juliette et Lionel écrivent
et chantent les relations humaines,
les situations douces-amères de l’existence
et l’engagement poétique. Leurs mélodies
s’animent au son d’une guitare, d’un accordéon,
de percussions du monde et de deux voix
qui se répondent ou se mêlent à l’unisson.

Grande Ourse s’inspire des univers musicaux
de Mathieu Boogaerts, Dick Annegarn, Alain Souchon,
Sages Comme Des Sauvages et Louis-Jean Cormier.
Ils ont joué en Belgique (de Bruxelles à Liège jusque Chiny)
et réalisé une tournée au Québec en 2016 (de Montréal à Québec).
Ils préparent un premier EP pour 2017.

 

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 Ils sont magnifiques tous les deux , d'une belle complicité amoureuse.

Lui joue sur sa guitare et interprète de superbes chansons qui sont siennes.

Elle chante et joue sur plusieurs instruments tel l'accordéon et une série de petits instruments de sa composition.  

Elle chante non seulement en français, mais aussi en espagnol.

Deux heures de bonheur !

Ce soir au Café-Théâtre Le Jardin de ma Soeur.

 

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 GRANDE OURSE

JULIETTE ET LIONEL

A 21 heures

LE JARDIN DE MA SOEUR

A l'angle du Quai au Bois à Brûler et de la rue du Grand Hospice - 1000 Bruxelles

Infos Réservations : 02 / 217 65 82

 

 

Amis de l'émission/blog  Les Feux de la Rampe ", merci de votre présence.

Bon week-end à Vous et à tout bientôt !

 

Roger Simons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

RHINOCEROS/EUGENE IONESCO/CHRISTINE DELMOTTE(THEATRE JEAN VILAR )+GERARD DEPARDIEU

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(republication)

Amis de l'émission/blog"Les Feux de la Rampe" , bienvenue au blog.

Reprise d'un grand spectacle joué en 2016 au Théâtre de la Place des Martyrs...

Déplacement  à Louvain-la-Neuve  au Théâtre Jean Vilar.

A voir absolument !

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 Non, pas ceux-là...Les autres...

 

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La vie d’Eugène Ionesco est significative de sa création littéraire : pris entre deux langues, le roumain, langue du père, et le français, langue de la mère, il développe un esprit critique issu de distanciation implicite d’un bilinguisme acquis douloureusement ; puis, pris dans la montée des fascismes, il en tire une expérience horrifiée qui le pousse à la révolte contre toutes les idéologies et tous les conformistes intellectuels.

Le théâtre de Ionesco est le reflet de ces déchirements personnels et l’expression des angoisses qu’ils engendrent ; le pessimisme et l’anxiété percent derrière l’humour corrosif.

RHINOCEROS

Une fable dont les animaux incarnent tout d’abord des militants nazis et dont la contamination progressive de la population représente la propagation de l’idéologie fasciste.

Le choix des rhinocéros vient de la couleur de l’uniforme fasciste roumain (chemise verte et pantalon noir) et de la force brutale de ces animaux sauvages qui rappellent le char d’assaut !

La représentation de ces rhinocéros est frappante, remarquablement croquée, vivante par ses acteurs.

RHINOCEROS

La pièce d’Ionesco met en scène une typologie d’intellectuels dont la parole envahit la scène : le théoricien pur (le Logicien), les dogmatiques (Jean et Bolard), le libéral (Dudard).

Les gens simples ont peu la parole ou la délèguent facilement. Ils sont présents du début à la fin de la pièce. Ils s’expriment par une série de gestuelles chorégraphiées, avec des images fixes.

Excellente idée de Christine Delmotte, la metteuse en scène et scénographe de ce spectacle.

 

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RHINOCEROS, une production de la Compagnie Biloxi crée en 1987, dirigée par Christine Delmotte depuis sa création.

Christine est une metteuse en scène tout à fait extraordinaire, pleine d’idées originales et d’inventivité.

Elle nous étonne à chacune de ses réalisations.

Ce qui est encore le cas avec « Rhinocéros »

LE FANATISME MENE TOUT DROIT A LA BARBARIE.

 Christine Delmotte : C’est la seconde pièce de théâtre d’Ionesco que je mets en scène.

Le personnage principal, Bérenger, double tragi-comique d’Ionesco, est le même que dans « Le roi se meurt », une autre pièce toujours d’Ionesco que j’ai montée également aux Martyrs, mais avec d’autres problématiques.

Le rêve/cauchemar y est toujours présent avec ses logiques insolites, ses délires pour raconter le monde.

Pietro Pizzuti continue avec nous la recherche débutée il y a deux ans.

Pietro en scène, c’est toujours une révélation et un bonheur !

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Christine : Ionesco se plonge dans ses propres tourments, son histoire personnelle pour nous raconter la grande histoire de l’humanité !

Derrière le rire d’Ionesco, il y a la mise en exergue de la difficulté de communiquer.

« L’enfer n’est pas ailleurs, l’enfer est ici, il est en nous, nous sommes l’enfer » 

Christine : Nous sommes des individus, pas des masses, nous rappelle Ionesco par ses métaphores.

C’est en individus particuliers et différents que nous voulons être bien traités par nos démocraties et ses lois laïques à rappeler constamment. La laïcité est la seule garantie de l’égalité pour nos démocraties, une force importante contre les fanatismes de tous poils.

J’ajouterai encore que l’un des grands défis théâtraux de cette pièce de théâtre est de trouver, sur le plateau, une concrétisation particulière pour ces rhinocéros.

Je m’intéresse pour ce faire aux rythmes de groupes, de masses : gum-boot, tap-boots,body-claping, rythme corporel...

Ces mouvements et ces sons d’ensemble me racontent « cette nature qui a ses lois » comme le dit Jean, avant de devenir rhinocéros.

« La morale est antinaturelle » ajoute-t-il en braillant. Il veut remplacer la loi morale par la loi de la jungle. Béranger lui répond : « Réfléchissez, voyons, vous vous rendez compte que nous avons une philosophie que ces animaux n’ont pas, un système de valeur irremplaçable »

Cette opposition nature/culture est constante dans la pièce. La violence animale proposée par les rhinocéros nous rappelle bien des fanatismes d’aujourd’hui autour du monde...

(Propos tenus par Christine Delmotte)

 

RHINOCEROS

Cette pièce suscite une attention permanente durant le déroulement de l’action.

C’est passionnant à suivre, de par le sujet de la pièce, de par la mise en scène, la scénographie , le jeu formidable des neuf comédiens.

Un grand moment de théâtre !

Ionesco : J’ai pensé avoir tout simplement à montrer l’inanité de ces terribles systèmes, ce à quoi ils mènent, comme ils enflamment les gens, les abrutissent , puis les réduisent en esclavage.

Christine Delmotte : « Rhinocéros » a l’esprit d’innovation, de provocation des premières pièces d’Ionesco. Elle mélange les genres et les tons, le comique et le tragique..

Béranger découvre la complaisance de son entourage face à une étrange épidémie qui transforme les hommes en rhinocéros.

Une pièce contre les hystéries collectives et les épidémies qui se cachent sous le couvert de la raison et des idées.

C’est une comédie qui nous parle des tentations contemporaines pour les diverses formes de fanatisme.

C’est pour rire tout en méditant !

« RHINOCEROS » est la pièce à élever au rang de mythe avec sa présentation d’une vision du monde et d’interrogations de dimension collective sur l’homme !

92 minutes d’un théâtre fort, rigoureux !

A voir sans hésiter !

Christine Delmotte nous offre un spectacle rare, tenace, éclatant, doté d’une mise en action d’exception.

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 Neuf acteurs vigoureux, énergiques  avec en tête le remarquable Pietro PIZZUTI (Béranger) auprès de qui s’aligne l’excellente comédienne , attachée aux Martyrs depuis un long moment : Isabelle de BEIR (Daisy)

A leurs côtés : Christophe DESTEXHE( Dudard et le serveur), Fabrice RODRIGUEZ (Jean) , Aurélie FRENNET ( L’épicière et Madame Bœuf) , Gauthier JANSEN ( Le logicien et Botard), Julia LE FAOU (La ménagère et la femme de Monsieur Jean) , Camille PISTONE ( L’épicier , le pompier et Monsieur Jean) , Laurent TISSEYRE(Le vieux monsieur et Monsieur Papillon)

Bravo à tous, que nous applaudissons dans leurs interprétations.

A l’équipe visuelle des acteurs, je joins l’équipe technique qui travaille derrière le décor : Nathalie BORLEE (Eclairage et direction technique), Noémie VANHESTE(Collaboration scénographique), Fabian FINKELS   (Bande son) Fanny DONCKLES(Assistanat à la mise n scène et video) , Zoé SEVRIN ( Régie Mouvements), Camille FLAHAUX( Costumes), Melvin TAIDER Régie générale), Ambre CRISTOU ( Régie plateau) , Mélanie CHAUPRADE( Régie costumes) , Charlotte DUMONT (Production et Administration), Anna GIOLO Presse et Diffusion), Elise MAROT et Vanille PAULET Stagiaires)

Bravo à tous que nous applaudissons pour leur travail respectif.

Félicitations sincères à Christine DELMOTTE pour ses recherches, ses inventions, sa mise en scène, son travail avec les acteurs et sa scénographie des plus personnelles.

PROPOS

Peu de photos sur ce blog pour vous permettre de découvrir ces « Rhinocéros-acteurs » sur le plateau Jean Vilar.

Les voilà en répétition.

 

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Maquillés et habillés, c’est autre chose !

RHINOCEROS/Eugène IONESCO

Jusqu’au 21/04/17

THEATRE  JEAN VILAR

Rue du Sablon  - 1348 Louvain-la-Neuve (centre)

Infos Réservations : 0800/25325

 

Amis de l’émission/blog «  Les Feux de la Rampe », merci pour votre attention et votre présence aux programmes du blog.

Notre moment de séparation : Demain vendredi 14/04 à 20h55 sur France 3 :  "GERARD DEPARDIEU,L'HOMME DONT LE PERE NE PARLAIT PAS"

Un documentaire à saisir !

Bonne soirée et à tout bientôt !

 

Roger Simons


 

 

 


 

 

 

 

LES PETASSES T.T.O(THEATRE DE LA TOISON D'OR) + BARBRA STREISAND & ELLA FITZGERALD

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 Amis de l'émission/blog " Les Feux de la Raqmpe " , bienvenue à Vous.

Elles sont toutes là. Allons les rejoindre...

Avant-propos(1) : Qui ne s’est jamais retrouvé confronté à une pétasse ne connaît finalement pas son bonheur...On ne sait jamais vraiment si elles pensent ce qu’elles disent, si elles réfléchissent avant de parler ou si elles réfléchissent tout court...Un chose est sûre , c’est qu’elles existent. Et on est très contents de vous en présenter quelques cas...triés sur le volet.

 

Avant-propos (2) D’où vient ce mot «  pétasse »? Pendant tout le Moyen-Age, on pète sans retenue. Les « vents » sont un danger pour le corps et doivent être évacués.

Du XIV au XV, une étrange coutume accepte le pet comme règlement de péage pour entrer en ville.

L’origine de cette pratique reste obscure mais viendrait peut-être du fait que le diable, se tenant sous forme de gaz dans le corps des personnes exerçant des activités dégradantes, était expulsé avant d’entrer en ville.

Cette pratique donna le mot  pétasse » puisque c’est surtout les prostituées qui payaient de cette façon.

 PETASSE : c’est du franglais !

(Le Petit Robert) : c’est un terme injurieux à l’adresse d’une femme !

 Je relève encore, un peu partout, des termes comme : pouffiasse..roulure...putain ! Et tous les autres...

 (T.T.O.Mag) : On connaît tous au moins une pétasse !

Je vais y prêter attention dorénavant...

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LES PETASSES DE LA PORTE DE NAMUR/ SEBASTIEN MINISTRU

Anne-Véro , Isadora et Jean-Paul ( mais on peut l’appeler  Paul tout court)  organisent la première soirée de soutien à leur association d’aide aux pauvres, des pauvres qu’ils adorent quand ils n’habitent pas trop près de chez eux.

Ils font appel à Pierre-Jean Pierre (Il faut prononcer son nom dans son entièreté) , spécialiste bronzé d’organisation d’événements.

Cette fameuse soirée dînatoire et dansante devra se clôturer par une vente aux enchères des oeuvres de feu Francesco de Loyola di Calabre , peintre un peu oublié et c’est tellement dommage.

Il me semble avoir déjà entendu prononcer ce nom-là...

 

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LES PETASSES DE LA PORTE DE NAMUR - UNE DRACHE  INCROYABLE DE CLICHES !!!

C’est ironique, moqueur, joyeux en diable ...On peut faire confiance à Sébastien Ministru qui , comme toujours,  tient la mitraillette.

Après l’immense succès remporté  avec «  Ciao Ciao Bambino » Sébastien revient ave «  Les Pétasses »  où il se penche sur  la mode actuelle du « charity business ». Il  nous propose quatre personnages en quête de bonne conscience   qui se verraient bien organiser un équivalent  du bal du Met à la belge !

On peut tout de même s’étonner quelque peu avec ses  moqueries sur  les Africains, mais il  faut tout prendre à la blague.

« Ce qui m’étonne toujours chez  les africains c’est leur ventre ; c’est quand même drôle un ventre et avoir faim. Quelle misère ! »

« En tant que présidente et doyenne de l’association pour les enfants orphelins d’artistes des rues de Jakarta qui auraient contractés la maladie de leishmaniose , j’ai le très grand honneur d’ouvrir cette soirée de soutien aux enfants orphelins des artistes des rues de Jakarta... »

LES PETASSES (Salopes !) une pièce écrite par Sébastien Ministru sur une idée originale de et avec Jean-François Breuer.

 


LES ARTISTES EN SCENE

Comme à l’habitude, très drôles, plein de fougue, jouant dans un rythme vertigineux.

Des  vraies authentiquement véritables pétasses :

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Ariane Rousseau (Anne-Véro – curieux prénom ! tolérante, ouverte, qui adore l’art et  qui dispose d’un peu d’argent)...  Ariane,  un solide tempérament. Complètement déchaînée dans son personnage. Ariane : comédienne et chanteuse.

 

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Nathalie Uffner (Isadora, parisienne, assez seule et galeriste, elle se la pète mais c’est un peu de la poudre aux yeux.)... Nathalie, c’est la directrice du Théâtre TTO mais  qui est aussi  écrivain, metteuse en scène  et chef-coq- elle fait la  cuisine de son restaurant. Délicieux !

 

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Aurelio Mergola ( Jean-Paul mais  on peut l’appeler Paul tout court, divorcé  venant d’adopter Ginkgo, un enfant camerounais, directeur d’un internat en immersion linguistique à Leuven )...

 Aurelio : excellente composition   avec sa voix , son accent mi flamand mi bruxellois. Il enchaîne un peu de tout : danse, théâtre, chant , strip-tease ( O la pétasse !) , animation  théâtrothérapique ...

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Jean-François Breuer (Pierre – Jean-Pierre ,bronzé , branché,  plein de certitudes, une confiance en lui totale alors que c’est un naze)

Jean-François ,  comme toujours  étonnant et drôle. Il fait partie  pratiquement de  toutes les pièces du T.T.O.

 


  Voilà  quatre PETASSES  gérés(gérées)  par Alexis Goslain.

 Décor et costumes (elle n’est pas mal la robe d’Ariane) : Charly Kleinermann et Thibaut De Coster,

 Création lumières : Thomas Vanneste

 Décor sonore (en musique) : Laurent Beumier

 Production : Mazal asbl

 Lui – Elle : Moi, j’aime encore bien cette artiste : elle est bien, elle est mignonne, elle est sympa, très féminine, très classe, très femme-enfant, très commerciale. Une vraie artiste, très beau répertoire, très beau morceau ! Une belle fragilité !

 Mais  Bon Dieu , de qui parle-t-on ? Pétasse !

 A BAFFER ET MEME A BATTRE !

LES PETASSES

Jusqu'au 27/05/17

THEATRE DE LA TOISON D’OR(T.T.O)

Galeries de la Toison d’Or  396/398  - 1059  Bruxelles

Infos/Réservations : 02 / 510 0 510

 Bonne soirée , les Pétasses !

Amis de l'émission/blog " Les Feux de la Rampe ", merci de votre présence.

Notre moment de séparation : Ce  dimanche 16/04/17 , à 22h50 sur Arte :

"BARBRA  STRAISAND-NAISSANCE D'UNE DIVA "

Le parcours d'une vie qui raconte essentiellement un récit de la mythologie du show-business américain...

Même chaîne , à 23h50 , un deuxième documentaire: "PURE LOVE" consacré à Ella Fitzgerald.

Une fin de soirée bien agréable. Sans oublier la projection du film de Sydney Pollack 

"Nos plus belles années " avec Robert  Redfort et Barbra Streisand . Sur Arte à 22h50!

Bon plaisir !

A tout bientôt !

Roger Simons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vidéo : Salvador faut rigoler

 

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