Bonjour à Vous et Joyeux Noel !
SANDRINE HOOGE- SERGE BODART – ERIC DE STAERCKE
Conseiller conjugal : Jaco Van Dormael
« C’est l’amour en opposition à la solitude : « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » (Lamartine)
Notre grand poète du 19ème siècle avait oh combien raison d’écrire cette citation.
Présentation de la pièce :
Une femme court, éperdument amoureuse ; un homme surgit désespérément épris.
Ils s’élancent l’un vers l’autre avec passion.
Une musique venue des cieux accompagne leur course avec lyrisme. Ils tendent les bras. La musique se fait de plus en plus forte...Ils ne sont plus qu’à quelques pas l’un de l’autre. La musique s’intensifie et ils s’enlacent. Un piano tombe du ciel et les écrase...
Notre imaginaire s’empare de cette histoire d’amour !
Cette pièce est un drame burlesque en plusieurs tableaux évoquant la solitude et les actes désespérés qu’elle engendre.
Est-ce qu’on ne pourrait pas s’aimer un peu ?
C’est l’histoire d’une série de personnages dont les destins n’arrivent pas à se croiser.
C’est l’amour en opposition à la solitude !
Il ne s’agit pas dans cette pièce burlesque en diable, de la solitude comme un état de fait accepté .
Les personnages vont tout tenter pour sortir de cette spirale de départ...Tous les moyens sont bons, du plus futile au plus tordu. Les personnages dérapent et passent du rationnel banal et quotidien à l’absurde le plus débridé.
C’est une course poursuite éreintée et haletante entre des êtres meurtris et renfermés...ils traversent la scène devant un pianiste, lui-même seul et abandonné , ébahi , témoin silencieux et impuissant de notre vie quotidienne devant la détresse des autres.
Cette quête de l’inaccessible amour de l’autre n’a pas de fin, les personn de cette comédie hautement burlesque ne renoncent jamais, ils courent toujours...
Leur vie n’est qu’une lutte déchirée et hurlante...Ils veulent s’aimer, se toucher, se rencontrer envers et contre tout, mais un destin ou une adversité sombre et irrémédiable les séparent...
« 15 ans qu’ils se posent la question et ils y croient toujours"
Elle : Tu m aimes ?
Lui : « Oui, chaque jour un peu plus, et toi ?
Elle : Oui...moi, j’ai envie d’être demain , comme ça je pourrai t’amer encore plus qu’aujourd’hui.
Lui : Qu’est - ce qu’on fait demain ?
Elle : Moi, j’t’aimerai à la folie du lever au coucher du soleil, et toi ?
Lui : Moi...je vais partir de bonheur , très loin, et je reviendrai très vite ici et je t‘aimerai comme je ne t’ai jamais aimé.
Elle : Mais , tu crois qu’un jour , tu pourras ne plus m’aimer ?
Lui : Non ! C’est impossible. C’est arrivé à d’autres.
Elle : Tu crois ?
Lui : Oui, on me l’a raconté. Mais moi pas, non...et toi ?
(la suite sur le plateau du théâtre...)
ENTRACTE MUSICALa
EST CE QU’ON NE POURRIT PAS S’AIMER UN PEU ?
(suite et fin )
Le spectacle n’apportera aucune solution à la solitude et ne prétend ni ne veut proposer de moral.
Des personnages...
Des scènes de rencontres...
Des scènes de séparation...Des scènes de disputes...
Un texte écrit et interprété par Sandrine Hooge , Serge Bodart et Eric De Staercke.
Un spectacle musical qui s’inscrit plus proche du cinéma muet d’avant-guerre et du théâtre absurde
d’après guerre...
La mise en scène réunit la musique, le mouvement du corps, le clown, le théâtre. Elle oscille entre la comédie et la poésie dramatique...
Lui : Tu m’aimes ?
Elle : Oui !
Lui : Moi aussi
Tout cela est le sujet créatif. Mais la mise en scène et le ton donné aux comédiens devient bien vite burlesque, complètement déluré , vaudevillesque , avec de nombreuses séquences caricaturales et hilarantes.
C’est drôle ! C’est grinçant ! C’est parodique !
Le décor : un piano à longue queue, au centre un large canapé. Le pianiste devient le témoin passif ou parfois actif de mille et un incidents, d’aventures...
C’est un jeu de clowns familier à Jaco Van Dormael.
Les caractères sont gros, les gestes sont chorégraphiés et orchestrés...
Les décors, les éclairages, les accessoires les maquillages « excessifs »et les costumes jouent chacun un rôle important dans le déroulement de là pièce.
Tous ces éléments de la représentation, dans une parfaite sobriété et une totale symbiose, contribuent à mettre en valeur les situations (et elles sont nombreuses), la musique et les personnages.
DISTRIBUTION
Serge Bodart (le pianiste et le réalisateur de la bande-son)
Sandrine Hooge (Elle)
Eric De Staercke ( Lui)
Jaco Van Dormael ( Conseiller conjugal)
Luc Jouniaux (Régie et création des éclairages)
Hu-Van Nguyen ( Régie plateau)
Christian Flasschoen ( Scénographe)
Raphaëlle Debattice Costumes)
Didier Caffonnette (Construction du décor)
Serge Bellot (maquillages et coiffures)
Danièle Pierre(photos)
Pierre Poucet (Assistant à la création)
Sébastien Schmidt (Assistant de production)
Production u « Théâtre Loyal du Trac »
Les musiques et chansons que vous écoutez au cours du déroulement de la pièce, ne figurent pas dans la rubrique.
EST-CE QU’ON NE POURRAIT PAS S’AIMER UN PEU ?
Jusqu’au 31/12/15
THEATRE DES RICHES-CLAIRES
Rue des Riches-Claires 24 1000 Bruxelles
Infos Réservations : 02 / 548 25 80
Amis de l’émission/blog « Les Feux de la Rampe » , merci de votre présence. Bonne fête de ce Noel d’été !
Notre moment de séparation :
21/12/15/20h55/ARTE - Un film qu’il se doit de revoir « LES VACANCES DE MONSIEUR HULOT » de et avec Jacques Tati.
Humour ! Péripéties rocambolesques ! Poésie !
21/12/15/ 20h55/France 3 - Une chanteuse mondiale que personnellement j’aime beaucoup : CELINE DION !
Est-il vrai qu’elle a vendu plus de 200 millions d’albums ?
On va la retrouver dans une chanson – hommage à Edith Piaf !
Cela dit , si vous n’aimez pas Céline Dion ni Jacques Hulot , branchez-vous sur La Une RTBF , à partir de 20h25 jusqu'à 0h30 : Avec « Gravity « et « 2001 , l’odyssée de l’espace »
Bonne écoute et à tout bientôt !
Roger Simons