Amis de l’émission/blog , bonjour à Vous.
Vous connaissez ou vous avez à connaître la directrice de cet établissement magnifique du Café-Théâtre d la Samaritaine, Huguette Van Dyck. Elle a l’art de découvrir des spectacles de grande qualité. On n’est rarement déçu de sa programmation. Et il y a quasiment six à huit pièces par mois.
Et en ce moment et jusqu’au 26/03/16, à l’affiche, une comédie réellement drôle. C’est du Métathéâtre ! C ‘est du vaudeville ! Irrésistible ! Un rire garanti durant près de 90 minutes !
Une pièce délirante et intelligente écrite et jouée par Maxime Anselin, Un comédien que j’ai eu l’occasion de voir dans différents théâtres de Bruxelles.
Il n’est pas seul. Il est accompagné sur le plateau de la Sama par un comédien et quatre comédiennes, belles en diable.
Ils sont excellents tous les six.
Du théâtre vivant, dynamique, pétillant et je dirais même inattendu. Une histoire bien corsée.
J’avoue que je me suis perdu au départ dans cet embrouillamini.
L’homme monte sur la scène, nous parle s’éloigne, revient, ne sait plus lui-même où il va, où il en est dans cette histoire.
L’auteur adore farfouiller de la sorte et mettre le spectateur dans des situations les plus cocasses...
« SORTEZ-MOI DE LA »
Un vaudeville moderne qui raconte ceci :
Clap...
RESUME
Il y a des types sans histoires, et puis il y a Lucien ! Le spécialiste pour se mettre dans des situations plus compliquées les unes que les autres : tromperie, mensonges, alibis bancals... Lucien, un brave type qui reste un enfant dans sa tête et qui ne comprend pas la portée de ses actes.
Mais aujourd'hui, malgré lui, il devra résoudre tout ce qu'il a perturbé. Si seulement il s'en souvenait...
Le spectacle va bientôt commencer...
Ah oui, j’y pense. J’aimerais vous présenter les acteurs avant le lever du rideau. Qu’est - ce que je raconte ? il n’y a pas de rideau à la Sama. Tout est imaginaire. Pas de meuble en scène. On fait semblant d’ouvrir ou fermer une porte... Etc
QUE LE SPECTACLE COMMENCE...
Maxime Anselin : Permettez-moi d’abord de vous conter en quelques lignes notre aventure théâtrale.
« Et Dieu créa cette troupe... »
Maxime : Notre aventure commence au Conservatoire. Nous avons créé « Looking For Moïra » au Festival Courants d’Airs et c’est là que tout a décollé.
Repérés par Christian Labeau , nous avons alors tourné dans les cafés-théâtres bruxellois dont La Samaritaine où nous avons joué pendant trois années consécutives.
REACTIONS / PRESSE
Bruno Coppens : Maxime le nouvel auteur (découverte d’une plume) , est un type dont on va parler car il a appris beaucoup de choses sur comment rythmer un spectacle , sur les running gag. C’est bien foutu, bien ficelé...
Un spectateur : Drôle, bien joué, des rebondissements, que, demander de plus !
LE METATHEATRE
Maxime Anselin : En tant qu’auteur, j’ai toujours eu une attirance pour tout ce qui tient du métathéâtre. Cette forme, selon moi, permet au spectateur une entrée plus directe dans le spectacle, comme s’il était réellement invité à y prendre place. A la manière de Shakespeare, le théâtre dans le théâtre introduit ou clôture le spectacle afin de laisser planer le doute sur la véracité des choses auxquelles le public a assisté. De plus, il peut permettre un contact permanent avec les spectateurs. Loin de la « distanciation » présumée du théâtre de Brecht, le métathéâtre reste pleinement du théâtre dans lequel, sans briser le quatrième mur, on ouvre une petite brèche.
SORTEZ-MOI DE LA
Maxime : Tout commence par l’arrivée d’un homme, bien décidé à se lancer dans l’action de la représentation, mais qui en une seconde, oublie complètement pourquoi il est là. Sans le comprendre, ce personnage perd tout lien avec la fiction théâtrale. Comme si, en arrivant sur scène, il n’était pas parvenu à créer l’illusion. Il se retrouve dès lors dans un entre- deux : à la fois partie prenante du spectacle, mais aussi spectateur de celui-ci. Notre homme devient Lucien, le protagoniste de l’intrigue, au centre de toutes les histoires, alors qu’il ne sait rien de toutes celles-ci et qu’il ne connaît aucune des personnes qui viennent à sa rencontre. Il tentera de rentrer dans le jeu, mais piégé par son ignorance, ne fera qu’empirer les choses. Sans pouvoir s’engager, sans pouvoir fuir cette situation, appelant le public à son aide, cet homme deviendra « Le lâche malgré lui ».
Entracte imaginaire
Retour à la Samaritaine
TANIA BORRINI, LA METTEUSE EN SCENE !
Pour bien comprendre le ton de la pièce, Tania s’en explique...
Tania Borrini : Quand je me suis proposée pour mettre en scène cette pièce, j’ai tout de suite su ce que je voulais faire. Je voulais mettre en avant la quête d’identité qui est une question universelle. Mettre ce thème en scène est bien plus complexe que l’on ne puisse le croire.
Lucien est un homme quelconque qui se retrouve sur scène malgré lui. Il devient tour à tour ce que les autres voient en lui : l’amant, le frère, le mari, l’ami,... Coincé dans la pièce, il est également coincé dans les rôles que les autres lui attribuent.
C’est lui le maestro de la pièce car c’est par ses réactions et ses réponses que l'intrigue s'écrit. Aucun personnage ne se doute que ce Lucien ne sait plus qui il est, ce qui donne un côté loufoque à la pièce. Il est lui-même spectateur de ce qui lui arrive et prend le public à parti. Il est pris au piège des erreurs de son personnage. Au fur et à mesure de la pièce, il retrouvera son identité.
Je veux mettre en avant ce personnage attachant qui devra gérer tous ces conflits aussi vaudevillesques que dramatiques.
Ces propos explicatifs tenus par Tania sont très intéressants.
Ils nous permettent d’entrer plus facilement dans la pièce.
ET LA SCENOGRAPHIE ...
Tania : De ce point de vue, les personnages déambulent dans un espace scénique nu, où tout est à vue, même les coulisses. Ils évoluent dans un espace où le décor est imaginaire. Ils plantent eux-mêmes ce décor, ce qui sera complexe pour Lucien qui voit bien qu’il n’y a rien sur scène. Il est le seul à voir que le public existe, que la lumière est actionnée par un régisseur.. a
SIX ARTISTES
Le Premier homme :
Maxime Anselin (Lucien)
Les femmes et quelles femmes ! :
Laurie Willième (Isabelle)
Amélie Thibaut Fanny)
Caroline Bertrand (Rose)
Julie Verley ( Elsa-Sarah)
Le Deuxième homme
Grégoire Noirfalise( Pierre)
ET HORS SCENE
Tania Borrini (la metteuse en scène)
Bruno Smit (création lumière : blanc/noir)
Lucas Hoyois (régie)
Justine Yousfi (scénographie)
Clément Foissac (création musicale)
Un bon moment passer à la Samaritaine.
Il vous suffit d’appeler le 02 / 511 33 95 et de réserver vos places auprès d’Huguette Van Dyck.
CAFE THEATRE LA SAMARITAINE
Rue de la Samaritaine 16 - 1000 Bruxelles (Sablon)
Infos et Réservations : 02/ 511 33 95
Tout est dit ? Alors, toujours dans notre imaginaire : les trois coups, rideau, musique !
En fait, les premières notes de musique que l’on perçoit sont celles de Prokofiev. Ecoutez-les ! C’est fameux !
Amis de l’émission/blog « Les Feux de la Rampe », une joie de vous retrouver par le « tube » chaque jour.
Notre moment de séparation : EDDY MITCHELL, ce soir , lundi 14/03/16 sur France 3 à 20h55.
Avec humour et sensibilité , il a su brosser une chronique des états d’âmes de chacun.
Je n’ai jamais oubléi son émission- télé : « Ma Dernière séance »
Deux heures ce soir en sa compagnie... Formidable !
A tout bientôt !
Roger Simons