Espejo = miroir... Des jeux de miroir pour réfléchir...
Cie José Besprosvany
Le thème du miroir le hante depuis depuis son enfance.
Ce fabuleux chorégraphe segmente son spectacle en trois parties consécutives...
Chacune est traversée en filigrane par le thème du miroir , un thème qu’il utilise à la fois comme un symbole , un producteur d’images et une source de réflexions.
« Une surface capable de réfléchir une lumière suffisamment peu diffuse pour former l’image d’un objet placé devant.. »
Le public est agencé de façon à se voir lui-même selon le dispositif scénique bi frontal, scindé en deux, et les deux danseurs ont une gestuelle et font des mouvements qui sont très souvent identiques ou parallèles...
«Quelque chose qui reflète fidèlement ou donne une vraie image de quelque chose d’autre.. »
José Besprosvany : La première partie , visuelle, sonde les rapports entre vision et perception , visible et invisible.
Elle se développe à travers un mélange de danse contemporaine évoluant dans une installation video dont les images sont projetées sur des écrans et des tulles translucides.
La danse se fond dans des effets de lumières, de sons et de projections qui troublent le regard...
L’installation video de Yannick Jacquet, qui utilise des techniques de mapping pour animer des images et donner des projections qui mettent en espace la vidéo, comme un univers très visuel , particulier et dynamique à cette partie.
José : La deuxième partie résulte de la réflexion de François Prodhomme devant l’histoire de la chorégraphie , ouvre des pistes de perception et de compréhension. Il interroge le regard que l’on pose sur la danse : comment ce regard conditionne la chorégraphie et donne avec humour des pistes de réflexion aux spectateurs . C’est une recherche des liaisons entre les mots et les gestes , le texte et le mouvement.
En l’occurrence ici une réflexion sur l’histoire de la chorégraphie et son évolution qui agit comme un support poétique pour une danse aux multiples reflets.
Une voix nous parle :
Vous qui me regardez,
Moi qui vous parle
Que voyons-nous ?
Vous voyez mon profil et une partie de mon visage.
Je m’adresse à tout le monde ou à personne...
José : La troisième minimale , interroge les interdépendances entre la danse et une œuvre musicale. Harmonie , contrepoint , rupture ; la danse fait corps avec la musique , où s’oppose à elle pour créer sa propre partition.
L’espace, scindé en deux, se transforme sans cesse de différentes manières les deux danseurs nous perdent en troublant nos perceptions. Leur danse devient elle-même le lieu hypnotique et envoûtant d’une perpétuelle métamorphose.
Les deux danseurs développent et approfondissent le thème du miroir...
Ce spectacle est divisé en trois courtes parties, en trois variations distinctes comme une triple déclinaison du thème du miroir.
La voix :
Si je dis : je m’éloigne de vous. Alors je ne m’adresse pas à vous, mais à vous.
Vous voyez mon profil et une partie de mon visage. Je m’adresse à tout le monde ou à une personne ?
Et là à qui je m’adresse ? A moi ?
Cette troisième partie est une création dansée qui explore les rapports entre la danse et l’œuvre musicale l’Opus 100 de Schubert .
José Besprosvany : Cette chorégraphie évoque un jeu un peu déconstruit à la manière du reflet de soi-même qu’on peut avoir dans un palais des miroirs à la foire où notre image , par moments déformée , n’est pas toujours la même.
Voilà un magnifique spectacle dans lequel on entre très discrètement .On suit les mouvements des deux danseurs avec fascination, émerveillement . On est envoûté par eux deux et par la musique qui crée une ambiance quelque peu magique.
GENERIQUE
Concept : José Besprosvany
Chorégraphie : José Besprosvany avec la participation de Gabriel David Nieto et Isaies Santamaria
Avec Gabriel David Nieto et Lisard Tranis
Création vidéo : Yannick Jacquet
Création musicale et sonore : Lurent Delforge
Création lumière : Reynaldo Ramperssad
Coordination générale, texte , dramaturgie , voix off : François Prodhomme
Costumes : Bert Menzel
Une création de la Compagnie José Besprosvany
ESPEJO
Jusqu’au 12/12/15
THEATRE PETIT VARIA
Rue Gray 154 1050 Bruxelles
Infos Réservations : 02/640 35 50
Amis de l’émission/blog « Les Feux de la Rampe », merci de votre présence auprès du blog.
Un problème d'ordre technique ne me permet pas de programmer les photos du spectacle. Veuillez bien m'en excuser.
Notre moment de séparation : A la télé , demain dimanche à 21h15 sur TF1 « LE DINER DE CONS »(1998) , le célèbre film de Francis Veber, interprété par Thierry Lhermitte, Francis Huster et l’épatant comédien : Jacques Villeret qui a reçu à l’époque le César du meilleur acteur.
Un film à mourir de rire !Un film à revoir avec joie !
A tout bientôt !
Roger Simons